Chapitre 24

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Fin d'août, l'air est chaud. La chaleur empêche toute réflexion et impose une ambiance bien différente de celle de la nuit. Ils passent leur temps sur la plage, alternant baignades, bronzage et jeux - quand l'un d'entre eux arrive miraculeusement à se motiver.

Aux heures les plus chaudes, ils se refugient à l'abri de la maison pour espérer un peu de fraîcheur. Éventuellement, ils jouent aux cartes - ou, plus probablement, ils somnolent, avachis un peu partout, à même le carrelage frais pour certains, avec quelques notes de jazz dans l'air.

Ils ressortent en fin d'après midi, quand la chaleur n'asphixie plus les sensations et que l'air se fait de nouveau respirable.

Puis le jour se dilate peu à peu, les couleurs vives habitent le ciel avant que celui ci ne tombe dans la noirceur. Alors seulement, l'espace temps semble se modifier, l'horizon prend des allures d'infini tandis que le temps ralentit, distordu par leurs sensations bien différentes vis à vis du monde qui les entoure.

Une nouvelle soirée, le même chant des criquets, la même plainte silencieusement des étoiles, tous les sons de la nature disparaissant sous le son des rires et des discussions. Un peu d'alcool aussi, encore - mais seulement un peu.

Tous sont dehors, profitant de l'air estival. Certains tentent désespérément de se trouver un sens de l'humour, d'autres refont le monde dans toutes les directions.

- C'est fou, parfois l'illusion que la vie a un sens est si forte que je finit par y croire, soupire Felix, les yeux dans les yeux avec sa bouteille de bière.

- Pourquoi une illusion ? Ya du sens parfois, je trouve, oppose Jeongin.

- Tsss, impossible, t'es trop naïf.

- Lix, s'il pense en avoir trouvé, contente toi d'être content pour lui non ? intervient Chan.

- Mais, je suis content pour lui. Mais je maintient que c'est une illusion. Les philosophes ont passé leur vie à y réfléchir pour conclure que cette question ne devait pas être posée, parce que la réponse n'existait pas.

- Je suis d'accord pour dire qu'il n'y a pas de réponse objective. C'est pas pour ça qu'on doit s'empêcher de trouver des pistes de réponse personnelles, remarque Changbin.

- Bon on est au moins tous d'accord pour dire que c'est un débat stérile, note Chan. Donc le sujet est clos.

- Tss, tfacon dès que je réfléchis profondément on m'empêche de continuer, râle le rouquin.

- C'est pas de la réflexion profonde, c'est abyssal à ce stade. On essaye de te protéger de la dépression et de la misanthropie qui guette tous ceux qui réfléchissent un peu trop à ces choses là.

l'art de l'errance ˢᵉᵘⁿᵍʲᶦⁿحيث تعيش القصص. اكتشف الآن