Like Everybody Else

Chapitre Douze

Hello, bonjour, bonsoir ! J'espère que vous allez bien ! Je vous avoue que je ne sais pas quoi écrire, je vous laisse avec le chapitre rapidement. Petite précision, je n'ai pas mis de chanson cette fois-ci, je n'y arrivais pas tout simplement. Je vous ai quand même mis une chanson plus haut que vous pouvez écouter en lisant, ce n'est pas obligé bien sûr ! 

Je vous retrouve plus bas, j'espère que vous n'allez pas me détester, c'est mon chapitre préféré pour l'instant en tout cas ! 

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- Il faut que l'on parle.

Les mains de Taehyung agrippaient ses épaules de plus en plus fermement, ses doigts s'enfonçant dans sa chair sous la couche de vêtement. Son visage impassible était si proche que Jimin sentait le souffle de sa respiration sur ses lèvres. L'affolement prit possession de tout son être l'empêchant de réagir, laissant son esprit se perdre dans les milliers de questions et de scénarios présents à l'instant. Son regard fut vite perdu, ce qu'il n'échappa pas à son interlocuteur qui le secoua pour le ramener à la réalité, sans avoir besoin de prononcer un seul mot. Ils restèrent tous les deux dans cette position pendant un temps en silence, seul le chant de quelques oiseaux nocturnes osait briser cet instant par moment. Notre jeune homme ne pouvait plus supporter cette ambiance étouffante et décida de prendre la parole en premier, d'une voix fébrile.

- Je ne sais pas quoi dire, désolé...

La fin de sa phrase eut du mal à sortir tant sa gorge était nouée et pleine d'émotions. La peine passa dans les yeux de son ami qui n'avait pas l'intention de réagir, peut-être qu'il cherchait lui aussi ses mots. Il se reprit contre toute attente en main, trouvant son comportement enfantin. Cela était simple pourtant, tout au fond de lui, il savait ce qu'il voulait lui dire, même si c'était extrêmement dur pour lui de mettre des paroles sur ses sentiments. Il attrapa naturellement ses joues rosées par le froid, n'ayant plus peur de sa réaction. 

Il avait inévitablement passé plusieurs de ses nuits à se poser des questions en boucle, se créant plusieurs scénarios, où tout ce qu'il voulait lui dire sortait d'une manière fluide, sans aucun problème. Mais la réalité était plus dur, brouillon voir laborieuse. Or, si les deux garçons étaient sortis à ce moment précis, il fallait sauter sur l'occasion et ne plus reculer. Il inspira profondément l'air glacé qui remplit ses poumons, lui donnant un peu plus de courage.

- Écoute-moi, ne m'interromps pas non plus. J'ai tellement de choses à te dire, je ne sais pas par où commencer. C'est ce que j'aurais voulu te dire la nuit de mon retour, je ne m'attendais pas à ce que tu réagisses de manière agressive, j'ai été bien stupide. Je ne t'en veux pas pour autant... Enfin, je crois.

Impossible de savoir si sa bouche pâteuse était le résultat du peu d'eau qu'il avait bu cette soirée-là, mais il du faire une pause pour enlever cette sensation désagréable avant de reprendre.

- C'était absurde de ma part de penser que notre relation pouvait être comme avant. Parce qu'elle était si spéciale, inébranlable. Notre proximité n'a jamais été ambiguë, même si certaines personnes pouvaient trouver notre fusion bizarre voir malsaine. C'est faux et on le sait, c'était suffisant pour nous.