She Looks So Perfect For Him ⇥ Modern Reylo (Terminée)

34 (KR)

J'étais revenu de Niima depuis seulement trois jours et en quelques minutes, les doutes d'une vie ont été balayés. Je ne pensais pas du tout faire une telle découverte en volant ce précieux livre du criminologue Tarkin. Je pensais que Rey avait découvert ma véritable identité, ce qui ne m'aurait pas laissé d'autre choix que de l'éliminer. Mais j'étais loin de découvrir quelque chose que tout le monde ignore. J'étais le seul en possession de cette information bien qu'il me manque des preuves réellement concrètes malgré tous les documents que j'ai actuellement sous les yeux.

J'avais affiché tous les documents sur un mur afin d'y voir un peu plus clair. J'avais même ajouté des traits, annoter des petites informations, afin de pouvoir prendre du recul sur la situation. Et la théorie de la descendance de Sidious devenait de plus en plus crédible bien que pour moi, c'est complètement insensé de découvrir une telle vérité, vingt-deux ans après son décès.

Je reprends à nouveau cette sorte d'arbre généalogique que j'avais établi. Les actes de naissance subtilisés sur Internet, les extraits de journaux parlant de Sidious, la liste des victimes de viol, tout était accroché. Au fur et à mesure, j'avais barré les noms des différentes victimes de viols, pensant que ce n'était pas elle la fameuse victime en question que je recherchais. Sidious a commis plus d'une vingtaine de viols et s'est arrêté subitement en 1966. La théorie d'une grossesse non souhaitée était envisageable tout comme une autre théorie pourrait expliquer ceci même si je n'ai pas encore trouvé laquelle.

C'est alors que je suis tombée sur ce nom. Cara Kenobi. Violée à l'âge de dix-huit ans par Palpatine, alors qu'elle rentrait de l'Université, elle a subi des pénétrations d'une extrême violence pendant près de deux heures. Le viol le plus long de Sidious. Ce crime a été commis en 1965 et collerait parfaitement avec la naissance d'un homme neuf mois plus tard à l'hôpital de Niima. Pour protéger son enfant, elle lui a attribué un nom de famille que je ne m'explique pas et qui reste encore un mystère à éclaircir. J'ai alors effectué des recherches sur cet homme, voulant en savoir davantage sur sa vie. C'est ainsi que je me suis rendu à Niima, la ville où il a vécu pendant plus de vingt ans.

Et dans le dossier remis gentiment par l'officier d'état civil Din Djarin, j'avais appris que sur l'acte de naissance de ce descendant direct de Sidious, le père n'était pas mentionné. Quelque chose qui m'avait intrigué. Le père était sans doute Sidious. En tout cas, les dates correspondaient. Mais plusieurs questions restaient en suspens. Pourquoi est-ce que cet homme n'a pas pris le nom de sa mère et a opté pour un autre nom de famille ? Est-ce là pour se protéger ? Et est-ce qu'il savait qu'il était un descendant direct de Sidious ou l'ignorait-il ? Et à moins de communiquer avec l'au-delà, je ne le saurais jamais.

Je sors de mes pensées quand mon smartphone se met à sonner. Je le prends en main avant de voir un message d'un numéro provenant très certainement d'une carte prépayée. Cela fait longtemps que nous ne nous sommes pas vus et j'aimerais beaucoup te revoir pour te parler de certaines choses. Est-ce faisable ? Je comprends alors que ce message provient de Snoke et qu'il souhaite me parler. Je soupire avant de sortir et de prendre la direction du quartier du Supremacy, faisant attention à ne pas me faire suivre ou repérer par n'importe quoi tout en me fondant dans la masse. La double vie quel rêve !

Je pénètre dans ce petit bâtiment délaver avant de prendre la direction du « quartier général ». Je n'avais pas revu Snoke depuis notre accrochage à propos de Rey, ce témoin visuel gênant ... mais pas tant que ça finalement. Elle ne sait pas qui je suis et ne le saura jamais. Au contraire, elle ne cherchait pas à savoir qui nous étions, préférant étudier le passé familial de Sidious. Et elle ne sait pas toute la vérité ... enfin je pense.

'KR' Snoke s'exclame alors que je bouge la tête pour le saluer. 'Je me demandais ce qu'il t'arrivait ... plus de nouvelles, plus de meurtres, plus de violences, je te croyais mort.'