El Dragón ( En Correction )

Mise au point

         Cela fait trois semaines que j'ai commencé mon initiation dans ce monde horrible. J'ai progressé dans chaque domaine, mais Armaàn ne m'a toujours pas dit à quoi je lui servirais. Ce qui m'agace fortement, j'ai tout de même le droit de savoir quel travail, si on peut appeler ça comme ça, je vais faire. Mais malgré mes questions, il ne lâche rien. Alors j'attend. Je me lève tous les matins à six heure et nous nous entraînons pendant deux heures, au combat et à la musculation. Ensuite j'ai pris l'habitude de cuisiner pour les garçons, ils en sont ravie et moi ça m'occupe. L'après-midi, je passe une heure à tirer et a magner différentes armes, le beretta même si Armaàn a dit qu'il serait le mien, il ne me fait pas encore suffisamment confiance pour que je le garde tout le temps avec moi.

Ensuite je suis libre de mes journée, je lis, je fais une sieste de temps en temps pour rattraper mon sommeil agité de la nuit. J'essaye de me baigner de temps en temps mais je ne suis toujours pas très à l'aise, enfin je fais ce dont j'ai envie. Après je prépare le repas du soir mais ce n'est pas moi qui mets la table ni fait la vaisselle c'est le deal entre moi et les garçons je les fais bien manger mais eux ils occupent du reste. Je me suis rapproché des garçons  sauf Armaàn on se parle le moins possibles quand on est pas en entraînement on ne s'adresse pas un mot.
Bastián est très réservé et calme, il est la voix de la raison, il est très mature et c'est agréable de parler avec lui.

Diego lui est tout le contraire c'est un véritable adolescent, il est très drôle mais épuisant, toujours à chercher la chamaille mais je l'adore il mets de la vie dans la maison avec Alec qui est son acolyte pour les conneries.

Alec a de l'humour, il est vraiment gentil, c'est avec lui que je me chamaille le plus à partir du moment où il m'a appelé Crevette et que je me suis vengé. On est en guerre a toujours se faire des vilains coups, chacun notre tour.

Mais Armaàn lui est très reculé enfin je vois qu'il est proche des garçons mais dès que j'arrive dans une pièce ou quoi que ce soit il part ou arrête de parler, pourtant parfois je capte son regard sur moi mais il ne me parle pas jamais. Mais après tout ce qu'il a fait je n'avais pas envie de faire ami ami avec lui. Je pense qu'il me laisse du temps pour digérer ou alors il ne veut pas s'intéresser à moi. Mais s'il n'en avait rien à faire de moi il m'aurait tuer. Ou alors le travail que je vais faire est vraiment important. J'ai essayé de questionner les garçons mais eux non plus ne m'ont rien dit et je les comprend ils ne font qu'obéir aux ordres donc je n'ai pas insisté.

Aujourd'hui c'est ma journée de repos, c'est dimanche donc j'ai le droit à ma grasse matinée. Il est dix heure et demi et mon ventre réclame d'être nourri. Alors je me lève, me dirige vers mon armoire et sélectionne un t-shirt, un short en jean ainsi qu'une culotte. Armaàn a fait livrer des habits divers féminin, s'en est fini des vêtements trois fois trop grand pour moi. Je prend le temps après ma douche de me faire des tresses collées avec mes longs cheveux bruns. J'adore cette coiffure et elle est bien pratique. Je descend dans la cuisine et c'est sans étonnement que je découvre qu'il n'y a personne, pour un dimanche ils ne seront pas levés avant onze heure au plus tôt, j'ai largement le temps de nous faire des crêpes, depuis que j'en ai fait, ils ne cessent de m'en réclamer alors je me plie à leur volonté.

Étant française d'origine par mon côté maternel, ma grand mère m'a appris à faire les meilleures crêpes qui soient. Malheureusement elle est décédé quand j'avais douze ans. C'était la seule personne a part mon frère qui m'aimait. Ça m'a fait un sacré choc quand j'ai appris son décès mais je m'en suis remise et c'est mon frère qui a été la fois de trop.

Enfin je vais arrêter d'y penser je vais finir par pleurer. Je fais rapidement la pâte à crêpe a vu d'œil comme d'habitude puis je l'ai fait cuire à l'aise de deux poêle sinon avec juste une j'y passerais des heures. Après avoir fait une trentaine de crêpes, je mets dans une assiette deux crêpes que je garnie de pâte à tartiner puis je prend une pomme et je m'en vais sur la terrasse près de la piscine, je m'assieds sur un transat en posant mon petit déjeuné sur la table basse. Je déjeune tranquillement en regardant autour de moi, je profite du calme qui se fait rare. Les garçons se chamaillent sans arrêt ou alors je suis avec Armaàn en entraînement alors j'aime bien profité le dimanche matin d'un petit déjeuné au calme, sous le soleil. Après m'être rassasiée, je range ma vaisselle et je monte chercher mon livre du moment : Jane Eyre. J'ai presque fini et j'aimerais le terminer avant que les sauvages ne se réveillent.