Jalousie

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Le vol s'est bien passé, j'ai dormis environ six heures dans mon siège en position allongée tandis qu'Armaán travaillait sur son ordinateur à côté de moi. Quand je me suis réveillée, nous avons regardé un énième film à l'écran situé en face de nous.

Nous venons enfin d'atterrir sur le sol brésilien. Il fait assez bon et le ciel est dégagé. Nous sommes à São Paulo et Armaàn m'informe que nous avons rendez-vous à la baie de Guanabara qui se trouve à plus de six cent kilomètres d'ici. Mais nous n'irons pas en voiture apparemment Armaàn a une surprise donc il me conduit à la voiture, qui se trouve être à ma grande surprise bien loin des habituelles Range Rover ou Hummer mais une Maserati Mc20 blanche. J'adorais cette voiture quand on en rêvait avec Carlos. C'était l'une qui le faisait le plus rêver, il hésitait encore avec une Aston Martin mais il n'a pas eu le temps de faire son choix.

Enfin bref, nous sommes suivis par d'autres voitures de luxes mais moins voyantes et plus communes. Une des voitures se mets devant nous et les deux autres derrières, pour assurer notre sécurité. Nous gardons une bonne distance entre chacun d'entre nous pour ne pas qu'on sache que nous sommes ensemble mais nous sommes relié par l'écran de bord qui communique avec chaque autre écran de bord des autres voitures, même si pour l'instant il est sur le mode muet. Il ne s'active que lorsque l'on décide de l'activer puis de parler pour délivrer son message à tous les autres. La première voiture nous informe que la route est dégagée.

Armaàn me jette des regards de temps en temps tandis que je suis occupée à admirer les paysages nouveaux, je m'émerveille quand je vois la mer apparaître au loin. Je me retourne vivement vers lui pour lui demander :

- On se dirige vers la mer ?

- Oui, la surprise nous y attend.

- Tu ne m'en diras pas plus. N'est-ce pas ?

Il sourit devant son volant qu'il tient d'une main avant de répondre joueur :

- Non, tu sais que j'adore te voir impatiente.

- Je devais me douter que ça ne servirait à rien d'essayer.

- Tu finiras par t'habituer.

- Mouais.

Nous arrivons devant un port quelques minutes plus tard. C'est un petit port qui est entouré de quelques commerces et restaurants c'est très vivant et gaie. Il n'y a pas beaucoup de bateaux. Mais il y a de nombreux petits et grands voiliers ou yacht. C'est pittoresque et simpliste mais on ressent tout de même la richesse de la ville. En sortant de la voiture, je suis Armaàn qui se dirige en me tenant la main vers le port. Je me stoppe et tire sur sa main pour le retourner vers moi brusquement.

- On va pas y aller en bateau ?! C'est fou et ça prendrait trop de temps.

- Et pourtant c'est ce que l'on va faire, on a besoin de se détendre. Ça sera sympa. Et on ne mettra qu'une vingtaine d'heure pour arrivée à la baie de Guanabara.

Je lève mes bras à mon front, paniquée :

- Mais non ! Je te dis qu'on ne peut pas !

- Mais enfin pourquoi ?

- Je ne peux pas ! D'accord ?! J'ai peur de l'eau je te rappelle. Et encore plus de la mer. De son immensité, de son inconnue, tout.

Il sourit ce qui me donne envie de le lui en coller une. Il pose ses mains sur mes épaules et redescends mes bras le long de mon corps. Il se rapproche de moi et me dit :

- Écoute tu n'as aucune raison d'avoir peur. Je serai là tout le temps. Et puis c'est pas sur un radeau qu'on va voyager.

Je le coupe :

El  Dragón ( En Correction ) Onde histórias criam vida. Descubra agora