El Dragón ( En Correction )

La Surprise

Je m'éveille à cause de la lumière du jour, j'entrouvre les yeu, Armaàn derrière moi me serrant dans ses bras à l'air de dormir. Mais une envie pressante se fait sentir, alors je décolle doucement son bras de ma taille et je m'extirpe délicatement mais un grognement de mécontentement est expulsé de sa gorge. Sans se réveiller, il se tourne sur le ventre et se rendort tandis que je file aux toilettes me soulager. Toujours vêtu de son t-shirt, je me brosse les dents devant le miroir en me demandant s'il ne serait pas temps que je coupe mes cheveux. Les pointes commencent à s'abîmer donc même si j'aime les cheveux longs quelques centimètres en moins ne serait pas de refus. Enfin je récupère dans la salle de bains mes vêtements de la veille et le nouveau tanga que j'ai acheté hier.

Je prends ma douche en relevant ma tignasse sur le haut de mon crâne. Je prends soin de me raser les jambes pour éviter les petites repousses et une fois habillée, je resors de la salle de bain en me dirigeant sur la pointe des pieds dans le salon. J'appelle le room service pour commander deux petit déjeuner complet classique. Je parviens, avec un accent plus que que bancal, à me faire comprendre en lisant précisément ce qui est marqué sur la carte. Heureusement que je n'ai pas besoin de donner le numéro de chambre étant donné que le téléphone est relié à la chambre. Je ne sais pas trop ce qu'il y aura mais je me tente à commander un petit déjeuner typiquement cubain.

Normalement la cuisine de l'Amérique du Sud est souvent épicé mais pour le coup nous sommes au petit déjeuner alors je ne sais pas trop à quoi m'attendre mais j'espère que je pourrai bientôt goûter les plats épicés typiques de Cuba.

Ne pouvant plus attendre je pars réveiller Armaàn. Je le trouve dans la même position que quand je l'ai quitté. Je m'assoie sur le bord du lit et lève une main pour lui caresser la joue et parcourir ses cheveux. Mais ça n'a pas l'air suffisant pour le réveiller alors je me penche pour embrasser sa joue. Mais toujours rien alors je chuchote au creux de son oreille :

- Réveille-toi. Le petit déjeuner va arriver.

Cette fois j'obtiens qu'il ouvre les yeux et qu'il me dise de sa voix rauque du matin :

- Je suis réveillé depuis le moment où tu as passé cette porte. C'était très agréable de se réveiller comme ça, j'espère que tu le feras plus souvent.

- Depuis le début tu es réveillé ?

Il rit en se redressant :

- Je voulais savoir jusqu'où tu irais pour me réveiller et de quelle manière. Et tu as surpassé toutes mes attentes.

Il m'attrape par la taille et me bascule sur le lit :

- Goujat.

Il se penche pour embrasser ma joue en se levant et me dit, ironique :

- Moi aussi je suis content de te voir.

Il part dans la salle de bain en rigolant. J'aime comme il est de bonne humeur comme ça. Dieu seul sait combien de temps cela dure. Je regarde la télévision en attendant que le petit déjeuner arrive. Quelques minutes plus tard j'entends toquer à la porte je me lève et vais ouvrir. C'est le serveur qui apporte nos petits déjeuner sur une table à roulette dressée parfaitement comme hier soir. Il me sourit en me dévisageant sans gêne. Je l'invite à entrer en ouvrant la porte un peu plus. Il passe devant moi et place la table devant la baie vitrée. Puis il se rapproche de nouveau de moi et me glisse quelques mots en espagnol que je ne comprend pas. Je recule d'un pas pas jusqu'à être plaquée contre le mur. Il pose ses mains autour de ma tête et je n'ai même pas le temps de réagir qu'Armaán sort de la salle de bain. Il l'attrape pas le col de derrière et le met dehors en lui disant sèchement une phrase que je ne comprend pas.