Déclaration

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Pdv d'Armaán :

Elle est allongée contre moi, la main sur ma poitrine. Elle est blottie contre mon flanc, ses cheveux étalés sur mon torse. J'aime son odeur, quand elle sent légèrement mon gel douche, elle ne me l'a jamais dit mais parfois quand je m'absente comme ça a été le cas ses deux derniers jours elle sent comme moi, portant aussi mes vêtements. Je ne fais pas de remarque pour ne pas la forcer à admettre qu'elle a besoin de moi. Je sais pas si elle est prête à me le dire.

Pendant ma contemplation, je repense au coup de file tardif que j'ai reçu, hier soir. Et je sais bien que je profite des derniers instants de mon ange avant qu'elle ne soit bouleversée. Une bombe que j'ai essayé de retarder en vain et je savais que c'était perdu d'avance mais j'ai voulut lui laisser un petit plus de temps, aussi paisible et heureux que possible.

Ses yeux sont fermés et elle a une jambes glissée entre les miennes. Je regarde le plafond en passant mes doigts dans ses cheveux. J'écoute sa respiration, la façon dont sa poitrine se soulève et retombe à un rythme régulier. Ses cils sont noirs et épais cachant ses beaux yeux. Ses seins sont tendres contre ma poitrine. J'adore les caresser du bout des doigts et des lèvres.

Ma vie n'aurait pas pu être plus différente depuis qu'elle y a pénétré.

À présent, je partage toute mon existence avec une seule personne. Je ne suis jamais bien longtemps loin d'elle, mais même elle me manque quand même dès que mes yeux ne peuvent plus la contempler. Elle passe ses journées à écouter de la musique ou à jouer du violon dans une pièce à peine meubler mais très ensoleillé, à regarder ses séries que je trouve débile et pleurer devant surtout quand elle regarde Machin Anatomy je prépare les mouchoirs. Parfois je reste debout sur le seuil de la porte pour pouvoir la regarder jouer. Je suis témoin de son talent.

Chaque soir nous dînons ensemble parfois juste nous deux et d'autres avec les autres gars et Lucia puis nous allions nous coucher. Presque chaque soir elle se retrouve la tête sur l'oreiller et moi entre ses jambes ou l'inverse. Je l'embrasse jusqu'à sentir ses lèvres trembler sous les miennes. Je n'ai jamais vu de plus jouissif que de voir cette femme jouir sous mes coups de reins ou seulement avec la bouche. Je suis à son entière disposition et j'en suis fier.

Elle a dû sentir que je l'observe car elle ouvre les yeux et me fixe.

- Tu me regardes depuis longtemps ?

- Probablement.

- Je ne sais pas si je trouve ça mignon ou si ça me fait flipper.

- Ça doit être un peu des deux, je suppose.

Après encore quelques minutes où je la laisse émergée contre moi, je me lève et enfile un jogging :

- Où vas-tu ?

- À la salle j'ai besoin de me défouler.

- Je peux venir avec toi ?

Je me retourne vers elle et lui dit :

- Écoute, mon ange. J'ai besoin d'expulser de l'énergie et ça ne sera pas très agréable. Mais j'ai besoin en attendant que tu fasses ta valise.

- Ma valise ? Mais pourquoi ? Tu as l'air tendu. Dis-moi ce qui se passe.

- Tout ce que je peux te dire, c'est qu'on va chez moi.

- Chez toi ? Mais c'est ici chez toi.

- Mon chez moi d'avant ma vie avec ton frère et ton père.

- Oh.

- Oui oh, il ne se passera pas grand chose de sympathique. Je veux que tu t'y prépares.

Elle déglutit et me demande :

El  Dragón ( En Correction ) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant