ANDREA

Chapitre 13

J'étais dehors avec Gabriel qui fumait une cigarette. Soudain, on entendit la porte du hangar s'ouvrir.

-Il s'est réveillé. Dis Angèl.

On se leva et entra dans le bâtiment.

Quand il me vit, son expression changea radicalement.

-T'es qu'une pute.

Je vis Rafael se diriger vers les outils de torture. Mais avant qu'il ne fasse quoi que ce soit, je sortis le couteau de son étuis placé sur ma cuisse.

Je me dirige vers Miguel, m'accroupis et lui prend la main.

-Qu'est ce que tu fais ?

-De cette manière tu ne pourra plus touché les femmes avec ou sans leur consentement. Mais je doute que toutes les femmes voulaient de toi donc tu les a violer.

Je pris son pouce et commençai à le découper.

-NAN ARRÊTE !!! AHHH !

Je sentais tous les regards sur moi.

Son pouce tomba par terre. Je vis ses larmes coulés le long de ses joues.
Je fis de même avec tous les doigts de sa main droite.

Cette opération achevée, je me levai et rejoignis Gabriel.

Rafael s'approcha de lui. Miguel releva la tête. Il était terrifié.

-Qu'est ce que Pedro vous a donné comme information.

Malgré sa peur, il regarda Rafael dans les yeux sans flancher.

-Connaissant Rafael, il n'est pas très patient. Il ne va pas le laisser lui manquer de respect ainsi.
Me chuchota Gabriel.

Rafael donna un premier coup dans la mâchoire de Miguel. Suivis d'un deuxième et d'un troisième.

-Tu peux me frapper autant que tu le souhaite Rafael... Je ne te dirai rien.

PDV Rafael

Il commençai sérieusement à me briser les couilles.

Je le pris par la gorge. Un rictus se forma sur son visage.

-Tu sais, j'ai bien aimé touché ta pute. Elle est tellement douce et elle sent vraiment bon.

Je levai un sourcil. Touché ? Il la touché ?

J'allume une cigarette et commence à l'écraser sur son front. Son cris résonne dans toute la pièce. Le voir souffrir me procure un grand contentement.

-Je l'ai !

Je me retournai et Angèl me présenta son ordinateur. Sur l'écran se trouvait la photo d'un garçon d'environ 5 ans.

-Alors comme ça, tu as un fils.

Il releva la tête, affolé. Son expression montrait de l'épouvante. Il avait peur, peur que je m'en prenne à son fils.

-Qu'est ce que Pedro vous a donné comme information. Répétai-je.

-Je ne peux pas...

-Gabriel, vas me chercher son fils.

-ATTEND !

Il se dirigea vers la sortie.

-JE VAIS VOUS LE DIRE MAIS NE LUI FAITES PAS DE MAL.

Maintenant le silence régnait dans la pièce. Plus rien.

-I...il nous a donné des informations concernant tes fournisseurs. Je ne sais pas pourquoi mais il voulait te voir mort, sans rien. Puisque c'est toi qui a les territoires du sud, il t'es plus faciles d'obtenir de la bonne drogue. Surtout celle de Colombie. Alejandro voulait s'emparer de tes territoires.
Alejandro et toi, vous voulais chacun les territoires de l'autre.