ANDREA

Chapitre 30

Bonne lecture !

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PDV Andrea

J'ouvris la porte de ma chambre. Rafael m'attendait en bas.

Je descendis les escaliers d'une rapidité surprenante. Lorsque j'arrivai dans le grand hall de l'hôtel une réceptionniste m'interpella.

-Mlle Flores ?

-Oui ?

-Excusez-moi de vous interrompre. Je suis vraiment très honteuse de vous demandez cela.

Elle fit une courte pause laissant sa question en suspense.

-Votre ami qui vous accompagne... est-il libre ?

Je fûs d'abord surprise par sa question. Avais-je mal entendu ?

-Pardon ?

-Votre ami, Rafael, est-il disponible ?

Sa question résonna comme un écho insupportable. Je ressentais quelque chose que je ne pouvais décrire. Mais c'était juste insupportable.

Par agacement, je répondis sèchement :

-Oui, il l'est.

La femme me regarda d'un air vexé.

Je regardais derrière elle et vis un client nous regarder avec agacement et impatience, sûrement en train d'attendre la réceptionniste.

-Au lieu de vous demandez si il est libre ou non, faite votre travail.

Lorsque je me retournai pour partir, je croisai les yeux ronds de Gabriel.

-Tu viens ou tu comptes me regarder avec tes yeux ? M'agaçais-je.

En nous dirigeant vers la sortie, il prit enfin la parole.

-Pourquoi t'as dis que Rafael n'était pas disponible ? T'es jalouse ?

-Quoi ? Moi jalouse ? Mais tu m'as pris pour qui ? Il est juste occupé et je pense qu'il a assez de pute comme ça.

Il continua à me regarder curieusement.

-T'es jalouse. Confirma-t-il.

-Je ne sais même pas pourquoi je discute avec toi.

Je m'en allai et monté dans la voiture. Il continua son chemin vers sa voiture.

Lorsque j'attachais ma ceinture, je vis Rafael monter dans la voiture.

-Avant de rentrer à Veracruz, on va faire une course pour Angèl.

-En quoi consiste cette "course" ?

-Tu verras.

***

Nous arrivâmes a l'entré d'un bidon-ville. Je vis des enfants assis dans la boue, jouant avec comme si c'était du sable. Les parents étaient assis sur des petites chaises en plastiques colorées.