Chapitre 16

4.9K 162 112
                                    


Je sors de ma chambre et envoie un message à Gabriel.

*-Je t'emprunte ta voiture.*

Ça de fait, je vais à l'entrée et prend la clef de Gabriel qui se trouvait sur la table près de la porte.

Je sortis et descendis les escaliers. J'appuie sur le bouton pour ouvrir la voiture. Je monte puis démarre de moteur ainsi que le GPS.

***

Arrivé à destination, je descends de la voiture et monte dans la chambre. Je rassemble mes affaires. Apres cela, je me dirige vers la porte mais me rappelle d'une chose.

Je sortis le deuxième téléphone pour contacter l'agence.

1...2....3....4 sonneries.

-Allo ?

-Bonjour.

-Ah, Andrea comment tu vas ?

-Je vais bien, merci.

-Je commençai à m'inquiéter, tu ne me donnais plus de nouvelle !

-J'accomplissais une mission qu'il m'avait donner...

Il eu un silence.

-Je voulais. Vous dire que je ne pourrais plus vous contactez car désormais je logerais chez Rafael.

-Bien, prend les mesures nécessaires.

Je raccroche sans attendre. Le fait de l'appeler me faisait mal au cœur. Je commençais vraiment à m'attacher à Gabriel.

J'efface toute trace sur ce téléphone et sors de la chambre. Je tombe sur un chariot ménager. Parfait.

Je balance le téléphone dans la poubelle tout en surveillant la présence de caméra. Rien.

Je sors de l'hôtel et dépose mon sac dans le coffre. Je le referme aussitôt mais un mauvais pressentiment m'envahît. J'ai l'impression qu'on m'observe. Je regarde autour de moi. Rien d'inquiétant.

Alors que je me dirigeai vers la portière, je sentis une main sur ma bouche et l'autre me tenant par la taille. Un autre homme venait vers moi, je lui donnait un coup dans l'entre jambe et il s'écroula par terre. Lorsque j'allais prendre mon arme à l'arrière de mon pantalon, toutes mes forces m'abandonnèrent et mes paupières se fermèrent.

***

Je me réveille avec un énorme mal de tête...et les mains attachées ?

-Qu'Est ce que-

La migraine s'intensifia me laissant échapper un gémissement de douleur. Je mis mes deux mains sur ma tête. Qu'est ce que ça faisait mal.

-Enfin réveiller.

Je regarde la personne qui m'a adressé la parole. Un homme de couleur bronzé me faisait face. Des cheveux court et noir avec des yeux noirs et il devait avoir dans la quarantaine d'année. Sa voix était grasse tout comme son corps.

-Qui êtes vous ? Disais-je d'un ton déconcerté.

-Je suis Alejandro. Tu sais, le chef de celui que tu as kidnappé.

Sans prêter attention à ses mots je regardais autour de moi. J'étais sur un lit attaché avec des chaines. La pièce était dénudé d'autre meuble et la couleur était bleutée. Une petite fenêtre se trouvait tout en haut. Hors d'atteinte. Il faisait vraiment très froid.

-Vous voulez vous venger c'est ça ?

-Tu es très perspicace ma parole !

-C'est vraiment un pervers votre bras droit...Vous savez ce que j'ai fais ?

Il me regarda d'un air que je connais trop bien. Il était inquiet. Moi même je connaissais ce sentiment. Chaque minute qui passe, je m'inquiète pour ma seule famille. Maya.

-Je lui ai coupé les doigts. Chuchotai-je.

Il s'approcha dangereusement de moi et me donna un coup dans la mâchoire.

-Olala, monsieur est énervé. Disais-je en crachent du sang.

-Tu m'as l'air un peu trop sûr de toi.

-C'est ce qu'on me dis souvent.

-J'ai vu les caméras de surveillance, vu ta tenue et ton corps c'est sur qu'on a envie de te baiser.

De son index, il toucha ma mâchoire puis descendit vers mon cou. Avant qu'il n'aille plus loin. Je lui donne un coup de tête. Il mis sa main sur sa blessure. Un filet de sang commençait à couler.

-Papa ne t'as jamais dis de ne pas touché le corps d'une femme sans son consentement ?

Il rigole.

-Mon père a violé ma sœur et ma mère.

-Ouch. Tu es le méchant qui a une triste histoire. Figure toi que moi aussi mais je vais pas prendre le temps de te la raconter.

-Ne t'inquiète pas tu auras tout le temps nécessaire.

Il quitta la pièce me laissant avec moi même. Seul.

Je regardai autour de moi. Le lit était trop éloigné de la fenêtre pour grimper. Je me levai, et essayai de le décaler vers l'ouverture. Il ne bouge pas.

Je m'avachie dessus. J'étais encore trop étourdi pour faire quoique ce soit. Peut être devrais-je faire une sieste ? Une toute petite.

Et mes yeux se fermèrent.

PDV Rafael

9 heures

Je sors de mon bureau et me dirige vers la cuisine. J'y trouvai Diego en train de débattre avec Angèl.

Lorsqu'ils me virent, ils hochèrent la tête et je fis de même. Je me fis un café.

-Salut ! Dit Gabriel d'un ton trop gai pour le matin.

-Commence pas, on vient de se réveiller.

Gabriel s'approcha de Diego. Il mit ses coudes sur le comptoir et fit son plus grand sourire.

-Ou sinon quoi l'asiat ?

Avant qu'il ne puisse répondre, Angèl prit la parole.

-Elle est où Andrea ?

-Elle est partie récupérer ses affaires.

-Vous vous entendez bien.

Il haussa les épaules fasse à la remarque de Diego.

J'écoutai leur conversation sans vraiment y participer.

-Je trouve ça suspect qu'elle soit entrée dans le bureau juste pour un bracelet, surtout à cette heure-ci.

-Elle n'a pas eu le temps d'aller le chercher puisque le lendemain on partait.

Nous regardâmes Angèl.

-Tu viens de la défendre ? Ajouta Gabriel.

-Je croyais que tu l'aimais pas.

Il haussa les épaules.

-J'énonce juste les faits. Et elle l'a dit c'est un bracelet d'une valeur sentimentale.

-Je préfère garder mes doutes. Avoua Diego. Surtout que le tiroir n'était pas fermer à clef.

-Peut-être que Regis a oublié de le fermer, tu le connais il est vraiment étourdi des fois. Rajouta Gabriel.

....

ANDREAWhere stories live. Discover now