ANDREA

Chapitre 15

Je prend mon téléphone pour prendre des photos mais des pas se font entendre dans le couloir.

*Merde.*

Je rangeai les dossiers dans le tiroir et arrangeai le trombone pour ne pas qu'il y est de doute.

Les pas se rapprochèrent de plus en plus.

Une idée, une putain d'idée s'il vous plait.

Je regardai autour de moi et sur moi.

Mon bracelet. Je le balançai à l'autre bout de la pièce et me dirigeai vers le sens opposé.

La porte s'ouvrît. Je me levai en vitesse.

Le trois hommes me regardèrent de haut en bas. C'est vrai, j'étais seulement vêtue d'un t-shirt qui m'arrivait mi-cuisse.

-Tu fous quoi ici ? Dit Diego avec un ton froid et une pointe de méfiance.

Je vis Angèl me regarder avec doute. Gabriel, lui, était inquiet.

-J'ai perdu mon bracelet. Et je pense que je l'ai égaré ici lorsque je suis venu avec Rafael. Disais-je d'un ton calme.

Diego me regarda et avant qu'il ne puisse dire quoi que ce soit Gabriel prit la parole.

-C'est pas ça ?

Il alla au bout de la pièce et ramassa mon bracelet. Je m'approchai et le regardai dans les yeux.

-Merci beaucoup. Il a une grande valeur sentimental pour moi.

Je lui fis un grand sourire qu'il me rendit puis je sortis sans regarder les autres.

*Je l'ai échappé-*

-Aï !

Je relève la tête.

-Tu fous quoi dans cette putain de tenue ?

-J'avais perdu mon bracelet et du coup je suis partis le chercher dans ton bureau.

-Donc tu te trimballes à moitié nu dans une maison rempli d'homme ?

J'haussai les sourcils.

-En quoi ça te regardes ? Je fais ce que je veux de mon corps !

Sur cette dernière phrase, je m'en allai mais il m'attrapa le bras et me plaqua férocement sur le mur. Maintenant son visage était à proximité du mien.

-Ne t'avise plus d'hausser le ton avec moi. Dit-il d'un ton empli de colère.

C'est vrai qu'il était impressionnant mais je n'allais pas me laisser abattre.

-Lâche-moi. Disais-je d'un ton neutre.

Il rit nerveusement. Lorsque je croisai son regard ses yeux étaient empli de colère. Rafael resserra sa poigne sur mon bras mais il ne s'était pas rendu compte qu'il faisait pression sur ma blessure.

-Tu ne comprends pas avec qui tu parles. Redonne moi encore un ordre et je te nique Andrea.

Je déglutis à cette dernière phrase. Il posa son regard sur mes lèvres. Ma respiration devenait de plus en plus saccadé. J'avais mal à la poitrine comme si un poids énorme y faisait pression.
Je ne voulais pas qu'il s'approche encore plus de moi. Je ne supportais pas une telle proximité.