ANDREA

Chapitre 55

Rappel personnages :
-Andrea (agent secret)

-Rafael (chef du cartel)

-Diego (bras droit)

-Angèl (Hacker)

-Gabriel (sicario =tueur à gages)

-Maya (meilleure amie d'Andrea et ex prostitué)

Rappel contexte : le jour de son anniversaire, Andrea prévoit de repartir à l'agence avec les documents sauf que Gabriel a organisé une fête surprise. Angèl a déjà découvert son secret mais ne dit rien durant la fête. Le lendemain, quand Andrea rentre, Maya par hasard fait un tour chez elle et la trouve assise sur son lit  sauf que les retrouvailles ne sont pas si joyeuse puisque Andrea n'arrête pas de penser à sa trahison envers Rafael. Elle pleure dans les bras de sa meilleure amie sans lui expliquer pourquoi. Ensuite, elle ramène les documents à l'agence sauf que son nouveau chef préfère qu'elle voit un psychologue avant qu'elle ne reprenne une autre mission.

/!\/!\ TW viol, violence sexuelle

Bonne lecture !

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Deux jours plus tard, 9h59

Mon réveil sonna.

Il ne m'avait pas manqué celui là.

Évidemment Maya avait ouvert les rideaux donc mes yeux brûlèrent à la seconde où ils s'ouvrirent. Quel malheur.

Je pris la couverture avant de la rabattre sur mon crâne.

Il était 10 heures du matin et on me réveillait. Alors que j'étais de repos.

-Mi bella, réveille toi j'ai préparé des gaufres !

L'odeur de la douce nourriture ne tarda pas à atteindre mes narines. Mais ce n'était pas suffisant pour me lever de ce lit.

Ne voyant aucune réaction de ma part je la sentis s'installer sur mon lit. Sa main se faufila sous la couette.

C'était quelque chose que ma mère faisait quand j'étais petite quand je ne voulais pas lui parler car j'étais trop triste ou en colère.

Quand Maya avait des problèmes, je lui faisais la même chose.

Ma main attrapa donc la sienne.

Elle a su rien qu'en me regardant. Elle savait que quelque chose n'allait pas et elle m'a juste prise dans ses bras. Le simple fait qu'elle comprenne sans que je lui explique m'avait fortement touché.

Je savais que dans les petites attentions qu'elle faisait c'était pour me dire « ne t'inquiète pas je suis là pour toi » et c'était tellement réconfortant de savoir qu'une personne était là pour toi sans te forcer à parler, où tu te sentais à l'aise, sans forcément avoir honte de toi quand tu pleurais devant elle, quand tu savais que cette personne n'allais jamais réutiliser ça contre toi ou alors te traiter différemment. Qu'elle était là pour toi sur le moment, et que si t'avais besoin tu pouvais lui en parler mais jamais au grand jamais elle allait te le rappeler. Et elle était bien plus que ça. C'était mon âme-sœur amicale.