ANDREA

Chapitre 47

PDV Rafael

Ses lèvres se collèrent sur les miennes.

Incroyable. C'est la sensation que j'ai ressenti.

Même sans approfondir ce baiser, j'avais cette passion qui montait en moi. Rien que la sensation de nos lèvres se touchant faisait naître en moi un feu d'émotion. Cette femme me rendait fou. Fou d'elle. De son corps, ses pensées. Son être.

Nos corps mouillés se collaient l'un l'autre et notre respiration était synchronisée. C'était une connexion que je ressentais pour elle. Pas du sexe. Rien de ce que je voulais au début. C'était autre chose. Une chose addictive.

Même si mes doutes pratiquement certifiés la concernant étaient toujours là, pour l'instant je voulais juste elle. Rien d'autre.

Au bout d'un certain moment, nos langues se touchèrent enfin.

Je la pris par les cuisses pour l'aider à enrouler ses jambes autour de mon bassin. Ses mains se baladaient sur mon cou et ma nuque ce qui me provoquait une vague de frisson.

Si seulement elle n'était pas ivre.

Je n'avais peut être aucune morale, mais je n'allais pas continué ce jeu. En tout cas pas ce soir. Je m'interdisais de la toucher plus que ça.

Mes lèvres se retirèrent lentement des siennes. Son gris vient se plonger dans mes yeux montrant une incompréhension face à cet arrêt soudain.

-Qu'est ce qu'il y a ?

Toujours dans mes bras, je la menai à son lit.

-Rafael ?

Son corps se posa lentement dans les draps qui prirent rapidement ses formes.

-Repose toi. Demain une longue journée nous attend, articulais-je la voix blasé.

Alors que j'allais me retirer de ce lit, elle attrapa mon poignée.

-Repose toi avec moi.

Ses doigts s'entremêlèrent aux miens pour la première fois. Sa main chaude réchauffait ma paume qui elle était gelée. C'était presque meilleur qu'un baiser. Juste sa peau sur la mienne me faisait un truc.

J'hésitai. De toute façon, ce n'est pas dormir avec elle qui allait me tuer.

Elle fit une place à côté d'elle et força sur son bras m'obligeant à mettre un genoux dans le lit.

-Reste s'il te plaît.

PDV Andrea

Son corps s'allongea près du mien. Très près même. Non pas que ça me déplaise ! Je sentais son torse bouger au rythme de sa respiration contre mon dos.

Sa main toujours entremêlée avec la mienne était sur le bas de mon ventre.

C'est quoi l'expression déjà ?

Ah oui ! Des papillons dans le ventre. C'est ce que je ressens actuellement. Alors je peux vous confirmer que c'est la m.e.i.l.l.e.u.r sensation au monde.

Ma tête se posa juste en dessous de la sienne. Il sentait terriblement bon.

Mes yeux commençaient déjà à trouver le sommeil. Mon corps se détendait au fur et à mesure que les minutes défilaient. Juste ces milliers de secondes que je passais près de lui déclenchait des sensations plus qu'agréable.