Chapitre 21

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Bonne lecture !

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PDV Andrea

*BANG*

Deux coups de feu se firent entendre.

Une douleur vif apparu au niveau de ma jambe. J'avais l'impression que mon muscle se déchirait lentement.
Le sang coulait abondamment, mon jean était troué au niveau de l'impact, je pouvais voir le liquide sortir à une vitesse folle.

*L'artère fémorale.*

Je déchirai mon t-shirt et fis un garrot. Au cas où.

Son arme tomba à mes pieds je me précipitai pour la récupérer et le pris en joug. Lorsque je le vis, Nico tenait son avant bras, affolé, l'homme regarda autour de lui et s'arrêta sur un point précis.

Je suivis son regard et tombai sur un homme, baraqué et grand. Malgré ma vu qui se floutait je pouvais le reconnaître... Rafael.

Je me concentrai sur ma cible, devrais-je tiré ?

Je ne sais pas.

Je reste une personne qui fais parti de la justice. Il ne devrait pas mourir mais aller en prison.

C'est ce que mon cœur disait, mais mon cerveau, lui, réfléchissait comme eux. Comme des criminels.

Un bruit grave se fit entendre et le corps de Nico tomba inerte sur le sol. Son sang glissa jusqu'a moi. Je lâchai l'arme en raison d'une douleur vive au niveau de mes mains.

Des bouts de verres étaient incrustés dans ma main. Le rouge recouvrait la plupart de mes doigts ainsi que ma paume blessé.

Ma tête tournait, et l'envie de vomir n'avait pas disparu. J'avais utilisé bien trop de force.

PDV Rafael

Je m'approchai d'elle.

Elle regardais ses mains et son visage était pâle. Lorsque je vis ses bras, il y avait quelques entailles profondes.

Je contractai la mâchoire à l'idée qu'ils aient pu la toucher.

Avant que je ne puisse faire quoique ce soit elle s'écroula sur les débris de verre.

Son corps était étalé sur le sol, et la seule chose que je faisais était de la regarder.

Je m'accroupis près d'elle. Son visage dégageait quelque chose de bon. Quelques mèche de cheveux étaient étalés. Lorsque je descendis mon regard, je vis du sang séché au niveau de sa clavicule. J'abaisse le t-shirt et remarque une incision.

J'avais déjà prévu un plan, je ne pouvais pas me venger et risquer de perdre la vie de mes hommes. De toute façon il allait mourrir.

Je la portai pour la mener à la voiture. Lorsque je l'eu déposé je pris mon talkie-walkie et dis la phrase suivante.

-Sortez de la maison. Gabriel, déclenche la bombe.

Toute l'équipe sortie, il ne manquait plus que Gabriel.

-Jefe, Gabriel n'est toujours pas sorti.

-On attend.

Quelques minutes plus tard, Gabriel fit son apparition les mains dans les poches marchant comme si de rien n'étais.

Une explosion se fit entendre quand Gabriel entra dans la voiture.
J'allume le contact, et démarre.

-On vas à l'hôpital le plus proche.

ANDREAWhere stories live. Discover now