ANDREA

Chapitre 20

Bonne lecture !

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PDV Gabriel

-Que comptes tu faire de la fille ?

J'haussai les épaules en regardant dans le rétroviseur. Niha dormait à point fermer sur Angèl, qui lui, n'était pas très à l'aise avec elle. Diego regardait la scène avec amusement.

C'est vraiment bizarre de voir Angèl avec un enfant.

-J'en sais rien.

Elle n'a que 4 ans, mais a dû subir ces choses horribles. Elle a vu ses parents se faire brûler vif. Ce n'est pas rien.

-On devrait la mettre dans un centre d'adoption. Proposa Angèl.

-On verra plus tard. Disais-je agacé par le sujet.

Rafael pris la parole.

-On la dépose avant d'aller à Monterrey.

-À Veracruz ?

-Sí.

***

Nous arrivâmes et vîmes Regis devant la porte une cigarette à la main.

-Je crois pas que ce soit une bonne idée de confier Niha à Regis. Chuchotai-je.

-Alors comme ça je dois garder un môme. Dit-il d'un ton insolent.

-Ouais, et si il lui arrive quoi que ce soit je te tue.

Il me regarda, étonné, mais il hocha la tête malgré lui.

-Tu sais t'en occuper ?

-O-ouais. J'ai eu une expérience avec l'enfant de ma sœur.

J'avais Niha dans les bras, elle était encore endormie. Regis tendit ses bras pour la récupérer.

-Pose ta cigarette, pendejos.

Il s'exécuta, puis porta la petite fille telle une princesse.

-Elle peut dormir dans ma chambre.

Il acquiesça, puis se dirigea vers la maison. Les cerberos en sortaient, non sans lancer des regards interrogateurs vers Niha, pour nous rejoindre. Quelques voitures arrivèrent dans un brouhaha. Ils se réunirent autour de nous.

-On va récupérer les armes au sous sol, ensuite l'équipe 1 sera avec moi, l'équipe 2, vous irez à l'adresse envoyer. Ordonna Rafael.

Tout était prévu. Rafael avait formé des équipes bien avant l'enlèvement d'Andrea. Chaque cerberos connaissaient son rôle.

***

PDV Rafael

Nous étions dans la voiture. Il était 1h00 du matin et tout le monde dormait. Nous devions arriver dans 1 heure.

Je ne comprenais pas pourquoi je faisais tout ça. Pourquoi avais-je envie de lui sauver la vie ? J'aurais fais la même chose pour Diego ou Angèl, même Gabriel . Mais elle ? Je ne la connaissais que depuis quelques mois.

Elle m'intriguait.

J'avais envie de la toucher l'embrasser; la goûter.

Voilà pourquoi je voulais la sauver.

-Jefe ?

Je regardai Gabriel.

-Ils ont dû lui faire du mal. Marmonna-t-il.