Chapitre 39

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Bonne lecture

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PDV Rafael

-Elle est morte.

Cette phrase faisait écho dans ma tête. Morte ?

-Comment ?

-Sa tête à été retrouvée sur la route. Rafael, c'est clairement une déclaration de guerre. Il a tué un membre du réseaux, surtout qu'il savait qu'on avait besoin d'elle.

-Est-ce qu'on a une piste ?

-Tu sais qui a fais ça.

-Sors.

Il s'exécuta et au moment où il quitta la pièce mon téléphone sonna laissant apparaître un numéro inconnu. Je le saisi avec colère et décrochai.

Sans même entendre un son de sa voix je savais que c'était lui. Mon frère.

-ESPÈCE D'ENCULÉ ! TU M'APPELLE APRÈS CE QUE TU VIENS DE FAIRE ?!?

-Même pas de bonjour, comment ça va mon cher frère ?

-FERME TA PUTAIN DE GUEULE !

-Toujours aussi calme à ce que je vois.

-T'IMAGINE MÊME PAS CE QUE TU VIENS DE DÉCLENCHER. T'ES PUTAIN DE MORT.

Je balançai mon téléphone contre le mur. Le petit objet retomba la vitre brisé et son intérieur étalé sur le sol. Mon frère sera bientôt dans cet état ainsi que son putain de cartel. Je le promet.

Je sortis du bureau en claquant la porte ce qui fit trembler le tableau accroché au mur. Mes pas me dirigèrent vers le salon où se trouvait Angèl, Gabriel et tous les autres cerberos qui ne se doutait d'absolument rien. Ils me regardèrent avec incompréhension et certain avec inquiétude mais putain que je m'en foutais.

-Jefe, il y a un problème ?

Je l'ignorai et me dirigeai vers mon garage. Je pris la première clé de voiture qui se présentai à moi. J'entrai dans l'Audi R8 et allumai le contact. La voiture vrombissait tellement fort que Diego sortit de la maison et vint devant la vitre du véhicule.

-Tu va faire quoi ?

-Ce que je devrai faire depuis bien longtemps.

J'ouvris le portail grâce à la télécommande et appuyai sur l'accélérateur.

***

J'arrivai dans le centre-ville, plus précisément devant un bulding. Un immeuble qui était à mon frère dans MA ville.

J'ouvris la porte avec tellement de force que les secrétaires situés devant sursautèrent.

-Monsieur que puis-je-

Deux balles. Dans chacune de leur tête.

La petite foule se précipita pour sortir sans oublier leurs cris qui faisaient écho dans le hall.

Je devais me calmer. S'énerver de cette manière n'effrayerai pas grand monde. Il fallait être calme et décontracté. Car mes cibles ne se douteront jamais quand je vais attaquer, et cette attente est pire que la torture.

ANDREAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant