Chapitre 43

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Bonne lecture !

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PDV Rafael

Je remontai ces escaliers avec la putain de clé qui ouvrait la porte de la chambre où Andrea s'était réfugiée.

En moins d'une minute, j'étais arrivé en haut, devant la porte qui me séparait d'elle. Je lui réservais les pires blessures à celle-là.

Une seule question lui a été posé et elle en fait tout un scandale ?! Elle est complètement folle. Folle, folle, folle.

La clé s'enfonça dans la serrure. J'entendis un bruit assez précipité venir de l'intérieur de la pièce.

Mais putain que je m'en foutais.
Elle allait répondre à ma question même si je devais user de la force.

Elle croyait vraiment que je faisais tout ce cinéma pour elle ? Non. Pas pour une femme.

Si quelqu'un lui a fait du mal, il s'est tout simplement attaqué à mon cartel. Et ça c'est hors de question. Gabriel, Angèl, Diego ou Regis. Je m'en bas les couilles. Je tue ce merdeux. C'est la moindre des choses.

Une fois entré dans la pièce, je refermai la porte à double tours et balançai la clé à l'autre bout de la chambre.

Son regard d'acier se plongea dans le mien. Elle contourna le lit pour avoir une certaine distance avec moi.

-Tu vas me le dire merde ?

-Mais nan laisse moi punaise !

-Je parle calmement avec toi mais si tu continue Andrea je vais te baiser profond.

-Déjà de une je ne suis pas ta pute et de deux : NON.JE.NE.TE.LE.DIRAIS.PAS.

Je la bute quand ?

Mes pas me conduisirent a elle. Elle essaya de me fuir en traversant le lit mais j'attrapai son pied pour la ramener à moi.

-LÂCHE MOI !

Andrea se débattait du mieux qu'elle pouvait en m'éloignant grâce à ses coups de poing plus que maladroit. Je les attrapai et les plaçai au dessus de sa tête. Mes jambes bloquèrent les siennes et mon regard se concentra sur son visage.

Malgré les blessures à son arcade sourcilière et sa lèvre, elle gardait cette air si pur et innocent sur son visage. Malgré tout ce qu'elle a vécu dans ce cartel, elle est restée et a continué.

Pourquoi ? Je ne sais pas.

Peut être que j'aurais dû écouter Diego et la tuer sur le champs.

J'aurais dû, oui.

Une de mes mains pris son visage en coupe. Ses sourcils se tortillèrent de douleur.

-Autant que ça sorte de ta bouche nan ? Puisque de toute façon je le saurais un jour ou l'autre.

-J'ai pas envie de te le dire.

-Et si c'est Angèl ? Tu lui dirais ? Gabriel peut être.

-Ils te le répèteraient.

ANDREAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant