ANDREA

Chapitre 18

                  Bonne lecture !

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Nous étions dans la voiture accompagné de Rafael. Angèl avait téléchargé la vidéo sur une clef USB. Il la brancha, et une image apparu. Nous vîmes un homme forcer la voiture. Son compagnon arriva et Angèl mis sur pause. On avais le visage d'un de ces pendejos.

Notre hacker tapa sur son clavier pour faire apparaître le visage d'un des ravisseurs.

-Il s'appelle Nao Yamamoto. Son casier judiciaire... est plutôt considérable. Vol à main armée, meurtre, tentative de meurtre contre un membre du gouvernement japonais, kidnapping, trafic d'organe, et j'en passe. En définitive c'est un ancien yakuza.*

-Il y a un moyen de pression contre lui ?

Angèl appuya sur quelques touches de son ordinateur. Un sourire fier fit place sur son visage.

-Il a une fille et une femme.

-Où ça ?

PDV Maya

L'homme me tendit quelques billets.

-Monsieur, il manque 10 dollars.

Il haussa les sourcils et m'en donnait 20 de plus.

-Ça c'est pour le supplément d'hier soir.

Il me fit un clin d'œil et sortit de la pièce.

Je me couvris des quelques draps présents car la "tenue" d'hier soir était en lambeaux. Je me baisse et attrape mon sac destiné à mettre des habits de rechange.

Fin prête, je sors de ce bâtiment destiné au plaisir des hommes, mais pas n'importe lesquels, les cerberos.

Je vis le bus s'approché de l'arrêt qui était beaucoup trop loin pour que je puisse l'atteindre avant le départ du véhicule. Je me mis à courir.

***

J'étais arrivée dans mon immeuble. Avant de rentrer je décide de faire un tour dans l'appartement d'Andrea qui se trouvait juste au dessus du mien.

Lorsque je rentrai, son odeur flottait dans la pièce. Andrea était partie il y a déjà quelques semaines mais elle me manquait tant. Je fis le tour de son appartement pour voir si tout allait bien. Tout était bien rangé, elle était connue pour être extrêmement maniaque.

Malheureusement, je n'ai jamais pu la contacter lors de ces voyages, donc on ne se parle pas pendant des mois quelques fois.

Ça de fait, je rentre chez moi. Mon chien, Ash, m'accueille avec joie et excitation. Je le caresse et file à la douche.

L'eau coule sur mon corps enlevant chaque toucher que j'ai subi mais malheureusement c'est bien ancré dans mon esprit.

Le travail que je fais le jour, c'est à dire secrétaire, ne rémunère pas assez bien. Pour survivre, je dois me prostituer. Quelques femmes se plaisent dans cette profession, mais pas moi. Ça me répugne, et le fait que Andrea ne le sache pas me rassure en quelques sortes. Je ne veux pas qu'elle le découvre. Elle deviendrait complètement folle de rage. Et dans cette situation, rare qu'elle soit, il ne faut pas lui adresser la parole. J'en ai fais les frais...

PDV RAFAEL

Nous sommes devant une petite maison mexicaine. Le pure cliché. Par la fenêtre, on peut voir la télé allumé affichant un dessin animé ainsi qu'une femme préparant a manger dans la cuisine. Je fis signe à mes hommes d'encercler la maison. Ils s'exécutèrent. En attendant, je me place devant la porte.

1, 2, 3 coups la porte se défonce.

Le cris de la jeune femme se fit entendre dans la petite maison. Elle se précipita vers son enfant et la plaça en évidence cherchant à... se protéger ? La petite fille se mis à pleurer.

Je regardai la scène avec dégoût. Pourquoi construire une famille si tu n'est même pas capable de la protéger ? Et une mère préférant sacrifier sa petite fille ?

-Laissez-moi s'il vous plait. Dit-elle au bord des larmes.

Je me retournai et vis Gabriel regarder l'enfant avec peine. Diego, lui, regardait la femme avec haine et dégoût. Il était prêt à tirer.

-Ou est ton téléphone.

Elle me regarda avec frayeur et pointa du doigt la table. Je le pris, elle me donna le code et je cherchai le contact "Nao" qui était suivi d'un cœur.

A la troisième sonnerie il répondit.

-Je t'ai dis plusieurs fois de ne pas m'appeler pendant mes heures.

-Je raccroche et tue ta femme et ta fille sans négociation alors.

-Q-Qui êtes vous !?

-Tu sais très bien qui je suis. Maintenant tu vas me dire où ce trouve ma sicaria.

-Je vous interdis de lui faire de mal.

-Je suppose que tu parles de ta femme qui n'as pas l'air de tenir à la vie de cet enfant.

En parallèle de ma conversation, j'ordonnais à mes hommes de prendre nos otages pour que nous puissions partir.

-Ecoute moi bien puta mierda-

Je tire et un cris se fis entendre suivit d'un gémissement de douleur.

-Tu devrais surveiller tes mots, car ta famille en subira les conséquences.

Le sang coulait abondamment du tibia de la femme.

-C'est toi qui vas m'écouter. Tu m'envoie la position où vous retenez Andrea prisonnière ainsi que celle de ton putain de patron et ta famille sera saine et sauve.

Je raccroche aussitôt sans lui laisser le temps de répondre.

Lorsque je me dirige vers la voiture je remarque Gabriel a l'arrière du fourgon.

-Si tu fais pas de bruit tout vas bien se passer. D'accord ?

La fille hocha la tête en larme.

-Comment tu t'appelles ?

-Niha.

Il sourit.

-C'est un joli prénom.

Puis il ferma la porte du fourgon. Lorsqu'il se retourna, il vit que je l'observais.

-Sois pas jaloux.

Sans même attendre ma réponse, il monta dans la voiture et démarra le contact.

PDV Andrea

J'entendis la porte s'ouvrir laissant apparaître Alejandro.

-Eh bien, eh bien, tu m'intrigues beaucoup Andrea Dayana Flores.

Je le fusille du regard. Personne, personne ne m'as appelé comme ceci depuis le décès de ma mère. En faite personne n'osait. Mais voici l'exception.

Il s'approcha de moi.

-Selon ton dossier scolaire, tu as eu de nombreux problème de colère.

-Ça sert à rien de me provoquer puisque je sais me contrôler.

*Nan mais pourquoi le chef ne m'as pas donner de couverture ?!*

-Bien sur, je n'en doute pas.

Il serra mon coup d'une main, de l'autre il descendit vers mon bas ventre.

-Q-qu'est ce que tu fais !? Lâche moi!

-Pourquoi te lâcher alors que tu pourrais me donner du plaisir. J'ai hâte de t'enfoncer ma bite. Elle va atteindre le col de ton utérus pour le déchirer et tu vas crié à n'en plus pouvoir. Tu m'entends Andrea ? Je vais te baiser bien comme il le faut.

.....

Yakuza : membre de crime organisé au Japon.