Electra Black est une jeune orpheline qui, comme beaucoup, reçoit sa lettre d'admission à Poudlard. Malheureusement pour elle, dès le premier jour elle se lie d'amitié avec une bande Gryffondor... C'est là que les aventures commencent !
Et si...
Et...
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Croyez-moi, je n'ai jamais souhaité être une sorcière.
Je n'ai jamais souhaité aller à Poudlard, ni devenir un agent au service du SHIELD. Et j'ai encore moins souhaité ce qu'il s'est passé ensuite. Si vous voulez lire une histoire où il y a d'un côté les héros et de l'autre les méchants, où tout est bien qui finit bien, refermez ce livre. Allez lire la version de J.K. parce que cette histoire, la mienne, la nôtre, n'a rien à voir. Cette histoire est réelle, et elle est loin d'être agréable.
Certains enfants héritent de la couleur des yeux de leurs parents, de leur tempérament ou parfois même de leurs traumatismes. Moi j'ai hérité des trois. Mais pas seulement. J'ai aussi hérité de certains dons...
La première fois que j'ai manifesté mes talents de magicienne, du moins la première fois dont je me souviens, j'avais cinq ans : l'horrible chien de la famille d'accueil dans laquelle j'étais m'avait mordu. Par réflexe, j'ai levé la main et je l'ai jeté par la fenêtre. Oui je sais, c'est pas cool, mais c'était de la légitime défense ! D'ailleurs, j'avais une sainte horreur des chiens. Assez ironique, je vous l'accorde.
Bien évidemment, la famille d'accueil dans laquelle je me trouvais depuis à peu près trois ans a pris peur et m'a directement envoyé dans l'orphelinat du coin, l'orphelinat Wool. Un lieu fort sympathique si vous voulez mon avis.
Sur le moment, ça ne m'a pas tant dérangé que ça. J'étais ce que l'on appelle une enfant à problèmes. Par exemple, à huit ans j'ai malencontreusement volé un walkman à un bourgeois qui se moquait d'un sdf. Je ne savais pas tenir en place, je passais mon temps à parler encore et encore, si bien que le seul moyen pour la directrice de l'orphelinat de me faire taire était de me caler un livre entre les mains. Ça a plutôt bien fonctionné je dirais puisque je suis devenue un véritable petit génie. Et très vite, j'ai commencé à me renfermer sur moi-même, de toute façon je trouvais les êtres humains stupides et sans intérêt. Sauf David Bowie et Freddie Mercury bien évidemment. Et Kurt Cobain, j'avais un énorme crush sur Kurt Cobain.
Oui, je me suis toujours sentie différente même si je n'ai jamais réellement su le pourquoi du comment. Tout ce que je voulais à cette époque, c'était être comme tout le monde. Mais pas facile d'être comme tout le monde quand on était une sorcière orpheline. Je crois qu'au fond, j'ai toujours su qu'il y avait quelque chose en moi qui était différent des autres. Mais j'ai vite compris qu'au fond, je me fichais bien de l'avis des autres. Du moment que j'avais mon Walkman, des livres à lire et un carnet dans lequel écrire ou dessiner, alors tout allait bien.
Et puis un jour, j'ai reçu un message des plus étranges...
Celui-ci est arrivé sous la forme d'une boîte à musique très ancienne, dont le bois d'un brun foncé était parsemé de gravures représentant des étoiles et ce qui ressemblait à des armoiries étaient inscrites sous la boîte. Le plus étonnant avec cette fameuse boîte, ce n'était pas le fait qu'une petite chouette hulotte l'avait apportée, ni même le fait que cette même chouette ait refusé de me quitter après ça, non. Le plus étonnant, c'était le message qui accompagnait la boîte. Le message qui était caché bien évidemment, m'amenant à forcer l'ouverture avec toute la douceur et la délicatesse dont j'étais capable à l'époque.
