39. secret door

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Je détestais mes crises d'angoisse

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Je détestais mes crises d'angoisse.

Je détestais sentir ma respiration se bloquer dans mes poumons. Je détestais sentir mon corps défaillir, mes jambes trembler, sans parler de mes larmes que je ne pouvais retenir. Et puis, arrivait le moment où ma crise devenait incontrôlable où il y avait ce bourdonnement dans les oreilles et tout devenait flou autour de moi.

Oui, j'aurais donné beaucoup pour ne plus avoir ces crises qui devenaient de plus en plus fréquentes. Comment est-ce que j'étais censée réussir mes études à Poudlard ET la fac si je n'étais pas capable de rester calme ? Comment j'étais censée garder mon masque social si une simple introspection sur mon passé me provoquait de telles crises ? J'avais beau chercher, je n'y arrivais pas, je ne trouvais pas de souvenir ou de pensée suffisamment apaisante pour pouvoir calmer mes crises.

La seule chose qui avait réussi à me calmer jusqu'à maintenant était la présence d'un très énervant Poufsouffle, et il était hors de question que le pouvoir de l'amour soit la réponse à mes problèmes. Il devait y avoir une autre solution, il fallait que je trouve une autre solution. Une solution logique et rationnelle.

Comprenant qu'une fois de plus, je n'arriverai pas à trouver le sommeil, j'ai décidé de me lever et de quitter mon dortoir. Je me suis laissée tomber dans l'un des fauteuils de la salle commune et j'ai fermé les yeux quelques minutes, appréciant le calme de cette pièce vide.

Finalement, j'ai décidé de me relever et de m'approcher de la bibliothèque massive ornant l'un des murs. J'ai parcouru les rangées de livres, cherchant une lecture légère. Bien évidemment, nous sommes dans la salle commune de Serpentard, pas de Poufsouffle, la légèreté n'est pas vraiment au programme.

C'est alors que j'ai remarqué une certaine irrégularité dans le mur, comme une fine ligne séparant deux étagères.

– Non... ai-je murmuré. C'est pas possible...

Je voulais bien admettre que la maison des serpents était très clichée, mais je refusais de croire qu'elle puisse l'être à ce point... Et pourtant, j'ai posé la main sur cette fine ligne et j'ai poussé l'étagère... Qui a bougé.

Il y avait une pièce cachée derrière la bibliothèque.

Salazar aurait-il regardé des films avant de créer sa maison ?

La pièce qui s'offrait à moi était sombre. N'ayant pas ma baguette sur moi, je n'ai eu d'autre choix que d'improviser. J'ai fermé les yeux pour me concentrer et j'ai claqué des doigts, instantanément, un vieux chandelier diffusa une lumière douce. Cette pièce était bien plus petite que la salle commune mais elle lui ressemblait en tous points : les murs étaient composés de marbre blanc avec des touches de vert et un pan du mur complet était composé de livres à destination de la défense, et de l'attaque et de l'autre côté se trouvait...

WHAT IF.... || LIVRE IWhere stories live. Discover now