Electra Black est une jeune orpheline qui, comme beaucoup, reçoit sa lettre d'admission à Poudlard. Malheureusement pour elle, dès le premier jour elle se lie d'amitié avec une bande Gryffondor... C'est là que les aventures commencent !
Et si...
Et...
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Quelques minutes plus tard, je marchais dans les couloirs, pensive. Ma conversation avec Cédric passait en boucle dans mon esprit, comme un vieux disque rouillé. Marcher me faisait du bien, cela m'aidait à me calmer, à réfléchir plus posément. Et puis, après avoir affronté un troll, un basilic, un seigneur des ténèbres et Peeves, il n'y avait plus grand-chose qui pouvait m'effrayer. Je savais que j'étais capable de faire face à tout ce qui se présenterait à moi. Visiblement, j'avais un talent certain pour attirer les monstres à moi, tout ce que je pouvais faire, c'était m'y habiter.
Et en plus j'avais toujours des objets improbables dans mes poches à lancer à la tête des méchants.
Néanmoins, j'ai changé d'avis lorsque j'ai découvert la lumière d'une baguette un peu plus loin.
J'ai poussé un juron et j'ai commencé à m'éloigner sur la pointe des pieds. Aucun professeur ne m'avait jamais aperçu lors de mes balades nocturnes et ce n'était pas aujourd'hui que ça allait commencer...
C'était sans compter sur les sens aiguisés de notre loup-garou préféré...
– Pas si vite, Miss Black...
J'ai soupiré et je me suis tournée vers le professeur Lupin qui avait réussi l'exploit qu'aucun autre professeur avait réussi en deux ans : me surprendre. C'était particulièrement vexant (vous et moi savons bien maintenant qu'il était lui-même un expert dans l'art des balades au clair de lune).
– Je suppose que vous connaissez le règlement à propos des balades nocturnes ?
– Ne me dites-pas que vous vous êtes jamais baladé dans les couloirs de cette école ? ai-je lancé.
Lupin n'a pu retenir un léger sourire d'exaspération, ce que je n'ai pas compris sur le moment.
– Vous savez qu'un dangereux criminel s'est échappé de la prison d'Askaban ? a continué Lupin.
– Et alors ? ai-je demandé. Je doute qu'il réussisse à passer les portes de ce château et puis même si c'était le cas, il se ficherait bien d'une personne comme moi.
Lupin est resté interdit quelques instants avant de me demander de le suivre. Je commençais à avoir l'habitude maintenant, je me doutais bien que j'aurais le droit à mon annuelle séance de nettoyage de la salle des trophées où trônait désormais un trophée portant mon nom (franchement, je méritais tout de même une petite immunité, non ?).
– Asseyez-vous, a dit Lupin en désignant la chaise face à son bureau.
– Sans façon, merci.
– L'impertinence des Black, a soupiré Lupin.
J'ai froncé les sourcils.
– De quoi parlez-vous ?
– J'ai connu votre père, il y a longtemps, a avoué Lupin. Nous étions amis.
