Electra Black est une jeune orpheline qui, comme beaucoup, reçoit sa lettre d'admission à Poudlard. Malheureusement pour elle, dès le premier jour elle se lie d'amitié avec une bande Gryffondor... C'est là que les aventures commencent !
Et si...
Et...
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Je détestais la Saint-Valentin.
Je détestais la Saint-Valentin encore plus que Noël.
Je détestais la couleur rose qui décorait la grande salle pour l'occasion. Je détestais les démonstrations d'affection publiques qui, à mes yeux, devaient rester de l'ordre du privé. Et pire que tout, je détestais quand Lockhart forçait cette école à fêter cette fête ridicule !
Lockhart, vêtu d'une robe aussi rosée que les fleurs, fit un signe de la main pour demander le silence. Les autres professeurs assis à ses côtés gardaient un visage de marbre.
– Joyeuse Saint-Valentin ! s'est écrié Lockhart. Je voudrais commencer par remercier les quarante-six personnes qui m'ont envoyé une carte à cette occasion. Comme vous le voyez, j'ai pris la liberté de vous faire cette petite surprise, mais ce n'est pas fini !
Lockhart a tapé dans ses mains et une douzaine de nains à l'air grincheux sont entrés dans la Grande Salle. Ils étaient affublés d'ailes dorées et tenaient chacun une petite harpe entre les mains. C'était absolument criminel de nous (et de leur) infliger ça.
– Voici les cupidons porteurs de messages, a annoncé Lockhart d'un ton réjoui. C'est eux qui seront chargés tout au long de cette journée de vous transmettre les messages de la Saint-Valentin !
L'avantage, c'est qu'à peu près tout le monde détestait cette fête à Poudlard. Tout le long de la journée, des cupidons volants suivirent les élèves pour leur délivrer des messages. Je me suis estimée extrêmement chanceuse de ne pas en être victime, apparemment mon image de petite princesse terrifiante des serpents fonctionnait suffisamment pour éviter ce genre d'humiliation publiques (quelque chose me disait que quelqu'un était intervenu pour faire en sorte que je n'en reçoive pas... vraiment, une simple impression, je me demande bien qui pourrait être cet ange gardien...). Mais si j'avais le privilège d'être protégée de cette farce, ce ne fut pas le cas de tous...
– J'ai un message musical à transmettre à Harry Potter en personne, a dit un nain en brandissant sa harpe d'un air menaçant tandis que le pauvre garçon cherchait à s'échapper au plus vite.
Bien évidemment, si j'ai assisté à cette scène c'est parce que j'étais dans le même couloir dans l'optique de me rendre en cours de potions... Avec les autres serpentards. Paniqué, Harry voulut prendre ses jambes à son cou, mais le nain le saisit par les genoux et le plaqua au sol.
– Et maintenant, tu te tiens tranquille, a dit le nain en s'asseyant sur les chevilles de Harry. Voilà ton message chanté :
Ses yeux sont verts comme un crapaud frais du matin
