28. dream

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Être pétrifiée, ce n'était pas si terrible que cela en avait l'air

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Être pétrifiée, ce n'était pas si terrible que cela en avait l'air. C'était comme une longue nuit de sommeil, j'ai sûrement bien moins souffert que ceux qui ont été forcés de subir les derniers mois de cours. On dit que le sommeil est réparti entre quatre phases différente :

Il y a tout d'abord le sommeil lent léger, c'est la phase d'endormissement, celle où on a l'impression de tomber et où un rien peut nous réveiller. Il y a ensuite le sommeil lent profond, c'est la phase du sommeil la plus profonde, celle qui nous permet de récupérer. Puis il y a une seconde phase de sommeil lent léger. Enfin, il y a le sommeil paradoxal. C'est le moment où nous rêvons.

Bon d'accord, en réalité, ça craignait un max.

Pendant ces mois de convalescence, alors que mon esprit était enfermé dans un corps paralysé, je suis entrée dans cette phase de sommeil paradoxal à plusieurs reprises. Je me souviens de chacun de mes rêves. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils étaient particulièrement perturbants...

***

Une légère brise s'engouffrait dans mes cheveux blonds (blonds ?) alors je marchais dans un parc. De nombreux gratte-ciels m'entouraient et j'en ai déduis que je me trouvais dans une grande ville. Des éclats de voix aux accents étranges résonnaient autour de moi et le soleil diffusait une lumière presque trop aveuglante pour le vampire que j'étais.

Pourtant, je me sentais bien.

Une personne se trouvait avec moi, un garçon dont le visage m'était masqué, comme s'il avait été volontairement flouté pour me torturer l'esprit avec mes questionnements. Le garçon avait un look simple composé d'un t-shirt bleu, d'une chemise à carreaux, d'un jean et de baskets. Il semblait avoir les cheveux bruns et désordonnés et sa main était dans la mienne, ce qui fut l'information qui m'étonna le plus.

– On pourrait rester ici, je me suis entendu dire.

– Ici ? A New York ? a répondu le garçon.

Il avait une voix douce et chaleureuse, une voix qui me disait vaguement quelque chose.

– Pourquoi pas ? ai-je répondu. J'adore cette ville, Columbia offre une super formation en sciences humaines et le M.I.T. est à un transplanage. Tu pourrais devenir un petit génie des sciences et créer les trucs les plus incroyables ! Tu pourrais même rivaliser avec ce déchet de l'humanité qu'est Tony Stark. On pourrait s'y inscrire dès septembre, on dirait adieu à Poudlard et on pourrait vivre ici, loin du monde magique... Juste toi et moi...

Le garçon a soupiré.

– Ne me tente pas...

– C'est justement ce que je préfère faire, t'as oublié ? ai-je répondu avec un léger sourire.

Il y eut un silence durant lequel nous méditions tous les deux cette possibilité.

– Et la guerre qui se prépare ? a-t-il demandé.

WHAT IF.... || LIVRE IWhere stories live. Discover now