72. off with Barbie's head

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– Mais qu'est ce que tu fous encore ?

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– Mais qu'est ce que tu fous encore ?

Les yeux rivés sur la maquette que je travaillais attentivement depuis quelques jours, j'ai distraitement répondu :

– T'as des origines françaises Draco, tu devrais le savoir.

J'ai poussé un soupir, complètement bloquée dans ma construction tandis que Pansy rajoutait son grain de sel :

– Tu sais, des fois j'oublie que tu es complètement tarée... puis tu fais ce genre de choses.

– Pourquoi, absolument tout le monde répète ça ? ai-je soufflé. Je ne suis pas folle.

– Non, t'es juste un putain de génie, est intervenu Liam. Mais dis-toi que c'est cool, ça veut dire que tu n'es pas ennuyante comme les autres filles.

J'ai laissé tomber la pièce que j'avais en main et me suis tournée vers l'étudiant de Durmstrang, le visage sévère et j'ai lancé avec fougue :

– La prochaine fois que tu fais un compliment à une fille, évite d'insulter tout le genre féminin.

Oui, Eloise Bridgerton dans toute sa splendeur !

J'ai repris ma pièce, et je me suis reconcentrée sur mon projet tandis que le garçon, humilié, était victime des railleries de ses camarades. Soudain, une main s'est présentée à moi, tenant entre ses doigts une nouvelle pièce. Je me suis tournée, découvrant l'énervant poufsouffle. Je l'ai regardé, puis j'ai regardé la pièce qu'il avait en main, puis j'ai de nouveau levé les yeux vers lui avant de lui prendre la pièce des mains. Je l'ai ajouté à ma maquette et j'ai découvert avec plaisir qu'elle était effectivement la pièce manquante.

J'ai sorti une poupée Barbie de mon sac et je l'ai mise en place, puis, j'ai actionné le levier mettant en route la machine.

– Ne me dis pas que tu vas décapiter une poupée Barbie ? s'est exclamée Axel avec fureur.

– Faut bien que je la teste ma machine de guerre, ai-je confirmé.

– Mais...

– Du calme Axel, c'est pas ma Barbie, j'aurais jamais infligé ce sort à une Barbie ballerine !

– C'est la Barbie de qui ?

– Je sais pas, je l'ai volé à une première année de Gryffondor.

– Tu es monstrueuse, a commenté Léo avant d'ajouter : J'adore !

– C'est une Malibu Barbie ! C'est tout ce qu'elle mérite ! ai-je répliqué alors que la Barbie passait sous ma machine, la délestant de sa jolie petite tête en plastique.

Oui, ici on est team Barbie Ballerine !

Les jours qui ont suivi l'élection de Miss et Mister Campi- non pardon, les quatre champions, ont été particulièrement mouvementés. Cédric appréciait assez peu l'attention qui était portée sur lui, heureusement, Harry Potter était encore sur le devant de la scène telle une Drag Queen sur un plateau télé (Nicky Doll, je t'aime, mais je ne te pardonnerai jamais pour l'épisode 4 de la saison 2 de Drag Race France, saches-le). Bref, avec Cédric, nous passions encore plus de temps à la bibliothèque (il cherchait surtout à m'empêcher de décapiter d'autres choses, j'attirais un peu trop l'attention des français sur moi apparemment et je faisais peur aux premières années).

WHAT IF.... || LIVRE IWhere stories live. Discover now