Electra Black est une jeune orpheline qui, comme beaucoup, reçoit sa lettre d'admission à Poudlard. Malheureusement pour elle, dès le premier jour elle se lie d'amitié avec une bande Gryffondor... C'est là que les aventures commencent !
Et si...
Et...
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Le mois d'août 1991 passa rapidement. J'ai passé mon temps plongée dans mes livres de cours, apprenant le plus de choses sur le monde sorcier, sur Poudlard et sur mes futurs enseignements. En l'espace de quelques jours, je savais quels cours j'avais hâte de commencer (histoire de la magie, étude des runes et astronomie), et quels cours j'avais absolument pas hâte de commencer (potions et botanique, je détestais cuisiner et je détestais me salir les mains).
Finalement, le 1er septembre est arrivé et il était temps ! Je n'avais pas fermé l'œil de la nuit, trop excitée à l'idée de quitter cet endroit. J'avais passé mon temps à faire et refaire ma malle pour m'assurer que tout était à sa place. Je crois que ce fut la seule fois de ma vie où je me suis montrée organisée.
Le matin-même, j'ai enfilé un ensemble jean/t-shirt/chemise en flanelles (et comme dirait NSYNC : BI BI BI), me disant que je pourrais toujours me changer dans le train. J'ai mis mes papiers, un livre et mon billet de train dans mon sac bandoulière en vérifiant une énième fois que tout était à sa place pendant que Loki patientait sagement dans sa cage, comme si elle savait parfaitement où elle allait. Puis j'ai quitté l'orphelinat sans un regard en arrière à dix-heures. Une demi-heure plus tard, j'étais devant King's Cross.
J'ai traîné ma grosse valise avec difficulté dans la gare, cherchant désespérément la voie 9 ¾. Finalement, après avoir aperçu un couple accompagné d'un ado passer la fameuse barrière magique, j'ai pris mon courage à deux mains et j'en ai fait de même.
Honnêtement, j'ai retenu mon souffle durant la traversée, terrifiée à l'idée de me prendre un mur en pleine face. Mais tout s'est bien passé et j'étais finalement passée de l'autre côté du miroir. J'ai observé ce qu'il y avait autour de moi et j'ai découvert une locomotive rouge le long du quai où se pressait une foule compacte. Au-dessus de ma tête, une pancarte signalait : « Poudlard Express - 11 heures ». J'ai jeté un coup d'œil derrière moi et j'ai vu une grande arche de fer forgée à la place des tourniquets. De la fumée s'échappait de la locomotive et de nombreux élèves étaient penchés aux fenêtres, parlant avec les personnes restées sur le quai. Sans plus attendre, je me suis avancée vers le train où j'ai réussi à trouver l'un des derniers compartiments vides.
Alors que je sortais mon walkman de mon sac, prête à mettre mon casque à m'isoler du monde pour les huit prochaines heures, deux garçons sont apparus à la porte, dont un que je reconnaissais.
– La place est libre ? a demandé le binoclard en montrant le siège à côté de moi.
J'ai hoché la tête d'un signe positif et les deux garçons se sont installés.
– Eh Ron ! intervient un garçon roux ressemblant au plus jeune. On va dans le wagon du milieu, Lee Jordan a une tarentule géante, on va aller voir ça.
Mais quelle horreur !
Je préférais encore passer du temps avec l'horrible fouine blonde plutôt qu'avec des gens qui s'amusaient avec une araignée géante !
