32. dementor

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Le moins que l'on puisse dire, c'est que la conversation entre Arthur et Molly avait jeté un froid entre Harry et moi

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Le moins que l'on puisse dire, c'est que la conversation entre Arthur et Molly avait jeté un froid entre Harry et moi. Il se posait de nombreuses questions sur moi et je refusais d'y répondre honnêtement. Et bien sûr, j'avais la rancune tenace contre Molly et ses préjugés sur moi. En réalité, le fait qu'elle doute à ce point de moi, après tout ce que j'avais fait ces deux dernières années me vexais énormément.

Et bien sûr, au lieu de vouloir lui prouver qu'elle se trompait sur mon compte, je me suis braqué, préférant me muer dans un mutisme fort dangereux. Ce que peu de personnes comprenaient, c'est que j'étais la définition parfaite de la Serpentarde : ma colère était froide, glaciale même et était plus que tenace. Et surtout, j'encaissais, encore et encore, jusqu'au jour où tout exploserait, un peu comme une bombe à retardement signée "Stark Industries".

Comme toujours lorsqu'on était avec les Weasley, nous sommes arrivés pile au moment où le train partait, ce qui avait le don de m'énerver puisque j'étais du genre à arriver une demi-heure en avance pour trouver un compartiment libre. Et effectivement, le seul compartiment que nous avons trouvé avait un occupant : un homme profondément endormi, assis près de la fenêtre, à MA place ! Comme si cette journée ne commençait pas assez mal !

Je me suis assise en face de l'inconnu un peu trop vieux pour faire sa rentrée à l'école, préférant garder un œil sur lui. Je n'avais aucune confiance en lui, en fait, je n'avais aucune confiance en aucun adulte. Il portait une robe de sorcier miteuse, rapiécée en plusieurs endroits, il semblait malade et épuisé. Bien qu'il fût encore jeune, ses cheveux châtains étaient parsemés de mèches blanches. En revanche, malgré tout, il réussissait tout de même à être séduisant (enfin pour un vieux). Il donnait une petite vibes Andrew Garfield (même si Andrew Garfield n'était pas encore connu à cette époque).

– C'est qui, à votre avis ? a murmuré Ron, tandis qu'il s'asseyait à l'autre bout du compartiment après avoir refermé la porte coulissante.

– Le professeur R.J. Lupin, a répondu Hermione.

– Comment vous le savez ?

C'est écrit dans l'histoire de Poudlard (au départ je l'ai pensé comme étant une blague, mais pour le coup, il est vraiment cité dans la réédition 2003 de l'histoire de Poudlard).

– C'est écrit sur sa valise, ai-je répondu d'un air blasé.

Hermione a montré le filet à bagages dans lequel était rangée une vieille valise cabossée, entourée d'une longue ficelle soigneusement nouée. Sur un des coins de la valise était écrit « Professeur R.J. Lupin » avec des lettres qui commençaient à s'écailler.

– Je me demande ce qu'il enseigne, a dit Ron, les sourcils froncés, en observant le visage livide du professeur Lupin.

Oui, par moment Ronald Weasley n'était clairement pas le pingouin le plus glissant de la banquise.

WHAT IF.... || LIVRE IWhere stories live. Discover now