37. bad faith

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C'était l'heure du dîner et j'étais installée dans l'un des fauteuils de la salle commune de Serpentard

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C'était l'heure du dîner et j'étais installée dans l'un des fauteuils de la salle commune de Serpentard. À la place, j'étais penchée sur un livre de langue latine et je maudissais ces maudits romains pour avoir anéanti la plus grande civilisation du monde. En plus, c'était beaucoup plus facile de lire du grec ancien que du latin.

– Alors comme ça, la courageuse Electra Black a peur des chiens, a lancé une voix moqueuse. Et moi qui te pensais invincible, ravi de voir que tu es humaine en fin de compte.

– Va te faire voir Draco, ai-je répliqué sans lever les yeux de son livre.

– Je trouve ça très amusant que tu aies été incapable d'affronter cet épouvantard, à croire qu'un maudit chien t'effraies plus que le monstre de la chambre des secrets.

– Sérieusement, n'il y a-t-il pas quelqu'un d'autre dans cette école que tu pourrais torturer ? ai-je répondu en claquant violemment mon livre.

N'ayant pas envie de m'étendre sur le sujet avec mon imbécile de cousin, je me suis levée et j'ai quitté la pièce sans un mot. Je suis montée dans mon dortoir pour tenter une autre activité dans l'espoir que cela me change les idées...

Ce qui était bien évidemment une erreur puisqu'à peine Pansy Parkinson entra dans le dortoir qu'elle s'exclama :

– Alors, pourquoi t'as peur des chiens ? Franchement, je m'attendais à mieux venant de toi.

– Ta plus grande peur c'est de te prendre un râteau par Draco, pourtant je viens pas t'ennuyer avec ça alors laisse-moi tranquille, tu veux ? ai-je répliqué, les yeux rivés sur la toile que j'étais en train de peindre.

J'avais parfaitement conscience d'avoir eu la pire réaction possible. En fuyant le combat, j'avais fait preuve de faiblesse et mes camarades ne l'oublieraient pas de sitôt (notamment parce qu'ils n'attendaient que ça).

En fait, étonnement, le seul qui n'avait fait aucune remarque sur ce sujet je suis entrée en étude des runes, c'était Théodore Nott. Il lui arrivait de rire de moi (et je lui rendais bien) mais ce jour-là, il n'en a rien fait. Ça ne parait pas grand-chose, mais c'était important pour moi.

– Eh ! me suis-je exclamée alors que Pansy prenait l'un des objets traînant sur la table basse. J'étais en train de peindre ce miroir !

Pansy eut un rire moqueur avant de remettre en place sa coiffure puis de venir s'asseoir sur mon lit pour regarder mon chef-d'œuvre.

– Je trouve ça impressionnant la manière que tu as de pouvoir refléter quelque chose d'autre sombre avec autant de couleurs. a commenté pensivement Pansy. C'est comme si on regardait un cauchemar, c'est super déprimant.

– Ça s'appelle le romantisme Pansy.

– Je te fais un compliment là, tu pourrais essayer d'être moins chiante quand même.

WHAT IF.... || LIVRE IWhere stories live. Discover now