38. night in the great hall

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– Vous pensez qu'un jour on vivra un Halloween normal ? ai-je soupiré.

En effet, Sirius Black venait de s'introduire dans le château et avait essayé d'entrer dans la tour des gryffondors. Pendant que les enseignants cherchaient la grosse dame du tableau en fuite et le criminel, nous avons tous été envoyés dans la grande salle pour y passer la nuit.

Bien évidemment, le meilleur moyen d'avoir des informations et de passer du temps avec ceux qui apportent les problèmes, c'est pourquoi j'ai rejoint Hermione au moment où Dumbledore annonçait :

– Les professeurs et moi-même devons fouiller systématiquement le château. Je crains que, pour votre propre sécurité, il soit nécessaire que vous passiez la nuit ici. Je demande aux préfets de monter la garde aux portes de la Grande Salle et je confie au préfet et à la préfète-en-chef le soin d'organiser les choses. Tout incident devra m'être immédiatement signalé, a-t-il ajouté en s'adressant à Percy qui paraissait gonflé d'orgueil et d'importance. Vous demanderez à l'un des fantômes de me transmettre un message en cas de besoin.

Le professeur Dumbledore s'apprêtait à quitter la Grande Salle, mais il se ravisa soudain.

– J'oubliais. Vous allez avoir besoin de...

Il fit un geste négligent avec sa baguette et aussitôt, les longues tables s'envolèrent pour s'aligner contre les murs. Un autre coup de baguette et le sol se couvrit de centaines de gros sacs de couchage moelleux, d'une couleur violette.

– Dormez bien, dit le professeur Dumbledore en refermant la porte derrière lui.

Un grand brouhaha s'éleva immédiatement dans la Grande Salle. Les gryffondors ont bien évidemment raconté ce qui s'était passé aux élèves des autres maisons.

– Tout le monde dans les sacs de couchage ! a crié Percy. Fini les bavardages ! Extinction des feux dans dix minutes !

Avec Harry, Hermione et Ron, nous avons pris des sacs de couchage et nous sommes allés nous installer dans un coin, mais Draco n'a pas pu s'empêcher de marmonner un :

– Et surtout, bon anniversaire, cousine.

Je lui ai lancé un doigt d'honneur avant de me laisser tomber sur mon sac.

– De quoi parle-t-il ? a demandé Ron avant de réaliser : Attends mais, c'est vrai ça, pourquoi on n'a jamais fêté ton anniversaire ?

– Peut-être parce qu'il tombe la date d'anniversaire de la mort des parents d'Harry, ai-je répondu, cherchant à fuir le sujet.

– C'est vrai ? a demandé le principal concerné.

J'ai hoché la tête d'un signe positif. En réalité, je n'étais pas vraiment à l'aise à l'idée de parler de mon anniversaire, pour la simple et bonne raison que je pensais qu'il n'y avait pas de raison de fêter ma venue au monde.

WHAT IF.... || LIVRE IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant