44. apologies

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Le ministre autorise les détraqueurs à donner leur fameux baiser au criminel Sirius Black

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Le ministre autorise les détraqueurs à donner leur fameux baiser au criminel Sirius Black.

J'ai reposé ma tasse de thé. Je n'avais pas de miroir en face de moi, mais je suis à peu près certaine qu'à cet instant j'avais le teint particulièrement pâle et le regard vitreux.

Je ne savais plus quoi penser de toute cette histoire.

Plus j'y pensais, plus j'y réfléchissais, plus mes certitudes s'effondraient.

Lorsque j'ai entendu le récit de Fudge, j'ai commencé à douter : comment un homme d'apparence engagé dans une guerre comme celle-ci, a pu, d'un coup, changer de camp ? Une part de moi me disait que quelque chose clochait dans cette histoire, surtout aux vues de comment il était décrit, aussi bien par les professeurs, que Peeves ou encore Lupin.

J'avais besoin d'informations, de bien plus d'informations mais je savais que personne n'accepterait de m'en donner. C'est alors que mon regard se posa sur la personne sur laquelle je n'aurais jamais parié un sou et une terrible idée me vint à l'esprit...

– Oh non... a murmuré Tracy.

Je me suis tournée vers mon amie, le regard interrogateur.

– Tu as ton air de gryffondor, et crois-moi, à chaque fois que tu as cette expression, ça finit mal.

– Je ne vois pas de quoi tu parles. J'ai répondu en secouant la tête.

– La dernière fois que tu as eu ce regard, tu as fini pétrifiée dans un couloir, tu te rappelles de ça ?

– Ne parle pas de ça... ai-je murmuré, blanchissant encore plus.

– Non sérieux ? J'ai même pas dit le mot !

Je me suis levée sans un mot et j'ai quitté la table des serpentards.

La chambre des secrets était devenu le mot interdit pour mes ami.e.s. Personne n'avait le droit de le prononcer au risque de devoir faire face à une nouvelle crise de panique. Au départ, je pensais que le temps règlerait le problème, mais mes réactions ne cessaient d'empirer.

Daphné insistait sans cesse pour que j'aille en parler à Madame Pomfresh. Hermione, elle, insistait pour que je me rende chez un psychologue qu'elle m'avait conseillé (après tout, ses parents travaillaient aussi dans le domaine de la médecine). Mais comme toujours, j'avais bien trop d'orgueil pour réclamer de l'aide. Je pensais pouvoir porter le poids du monde sur mes épaules, après tout, je m'étais toujours débrouillée par moi-même.

Alors que je me laissais tomber sur le sol pleins de fleurs dans le parc, je fus bientôt rejointe par Hermione. Depuis quelque temps, nous passions toutes deux notre temps à préparer la défense de Buck l'hippogriffe, car si je n'appréciais guère la compagnie d'Hagrid, j'étais fermement opposée la mise à mort d'un animal.

WHAT IF.... || LIVRE IWhere stories live. Discover now