Electra Black est une jeune orpheline qui, comme beaucoup, reçoit sa lettre d'admission à Poudlard. Malheureusement pour elle, dès le premier jour elle se lie d'amitié avec une bande Gryffondor... C'est là que les aventures commencent !
Et si...
Et...
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C'est ce qu'on appelle un ascenseur émotionnel.
Nos baguettes ont volé et ont atterri directement dans la main de Sirius Black.
– C'est vrai que c'est tellement mieux qu'un classique 'bonjour', ai-je bougonné en brandissant ma batte de baseball qui semblait immunisée.
Ron, qui s'était relevé tant bien que mal pour aider Hermione à retenir Harry, vacilla sur place, le teint encore plus pâle. Celui-ci se plaça instinctivement devant Harry, vite suivie d'Hermione et dit :
– Si vous voulez tuer Harry, il faudra nous tuer aussi !
Alors là, c'est sans moi.
Une lueur brilla dans les yeux sombres de Sirius, une lueur bien rassurante qui jouait totalement en sa faveur.
– Allonge-toi, dit-il à Ron d'une voix douce. Tu vas te faire encore plus mal à la jambe. Il n'y aura qu'un seul meurtre, ce soir.
– Ce sera vous ! a répliqué très intelligemment Harry avant de se jeter sur Sirius.
Mais avant que quelqu'un n'ait eu le temps de réagir, Harry sauta à la gorge du criminel pour l'attaquer. Sirius était par terre, au pied du mur, les bras en croix, Pattenrond assit sur sa poitrine, prêt à le défendre. Le souffle saccadé, il regarda Harry s'approcher de lui, la baguette magique pointée sur sa poitrine.
– Tu vas me tuer, Harry ? a-t-il murmuré.
– Ouais vas-y, arrange ton cas ! me suis-je exclamée en levant les bras au ciel.
Harry s'est immobilisé devant lui et le regarda en le menaçant de sa baguette. Une ecchymose se formait peu à peu autour de l'œil gauche de Sirius et son nez saignait. Mais avant qu'il ne puisse le voir venir, j'ai saisi ma batte et je l'ai abattu sur Harry.
– Mais qu'est-ce que...
Avant qu'Harry ne puisse terminer sa phrase, la porte s'ouvrit de nouveau, cette fois sur Remus Lupin.
– Ah bah c'est pas trop tôt ! J'ai lancé.
Je n'ai pu m'empêcher de me sentir soulagée en voyant Remus apparaître. Il savait parfaitement jouer les médiateurs et il était bien assez intelligent pour savoir qu'il ne fallait pas laisser le rat s'enfuir. La baguette pointée sur Sirius, Remus avança de quelques pas tandis qu'Harry rejoignait Hermione et moi.
– Tiens, tiens, Sirius ! s'est exclamé Remus. Tu es dans un piteux état n'est-ce pas ? Ton corps a fini par refléter la folie qui se cache en toi.
– Tu connais ça toi, la folie qui se cache en quelqu'un, n'est-ce pas Remus ?
Et à la surprise des trois gryffondors, Remus aida son vieil ami à se relever, l'enlaçant chaleureusement.
