50. father and daughter

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J'avançais en silence aux côtés d'Hermione dans le tunnel

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J'avançais en silence aux côtés d'Hermione dans le tunnel. A vrai dire, je n'avais pas prononcé un mot depuis les révélations des Maraudeurs. Remus et Ron menaient la marche, tenant fermement Peter tandis que Sirius et Harry discutaient.

– Tu vas bien ? m'a demandé Hermione.

– Oui, oui ça va, ai-je froidement répondu.

C'est alors que Ron décida d'enfoncer un peu plus le clou.

– Dites, je suis le seul à me demander pourquoi Electra traîne avec une batte de baseball dans sa poche ?

– C'est celle de Léo, je lui ai piqué pour l'occasion, ai-je répondu d'un ton neutre.

– C'est qui Léo ? a demandé Sirius.

J'ai grimacé, me rendant compte de mon erreur. Car c'était l'occasion pour Remus de se comporter comme le pire parrain du monde :

– C'est le garçon avec lequel elle s'enferme dans les salles de classes en pleine nuit.

– QUOI ?

– C'est pas ce que vous croyez ! me suis-je défendue.

– Léo, c'est ce looser de Poufsouffle qui passe son temps à parler et à faire tomber des trucs ? a demandé Harry, confus.

– D'après ce que j'ai vu, il ne fait tomber des trucs que quand Electra est dans le coin. a ajouté Remus, se délectant de sa torture.

– Je vous déteste.

– Pour répondre à ta question, mon cher ami, a repris Remus pour m'achever. Léonidas Anderson est un gamin génial, incapable de concentrer, super intelligent mais qui n'utilise jamais ses capacités. Le mois dernier, dans sa copie d'examen il m'a fait toute une dissertation sur la voiture volante de retour vers le futur pour m'expliquer comment la reproduire, schéma et calculs compris.

– Ça devait sûrement avoir un intérêt académique, ai-je lancé.

– On travaillait sur les sortilèges impardonnables.

J'ai grimacé et j'ai continué à avancer, ignorant les questions silencieuses des autres.

– Du coup, il s'est passé quoi dans cette salle de classe ? m'a demandé Hermione.

J'ai craqué et me suis défendue :

– Je l'ai croisé dans un couloir, Peeves nous a trouvé et a attiré l'attention de Rusard du coup on s'est réfugié dans une salle de classe où il a fait une crise d'angoisse ! Il a fallu que je trouve un moyen de le calmer !

– Comment ? a demandé Ron. Tu l'as frappé ?

– Quelque chose dans le genre, ai-je répondu, ne pouvant m'empêcher de sourire comme une idiote.

WHAT IF.... || LIVRE IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant