55. satan

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Ce n'est un secret pour personne : je suis une véritable petite peste ! Mais à cette époque, je battais carrément des records en matière de pestitude

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Ce n'est un secret pour personne : je suis une véritable petite peste ! Mais à cette époque, je battais carrément des records en matière de pestitude... Et les Dursley étaient sur le point de le découvrir à leurs dépens...

Car ce jour-là était le grand jour : Harry Potter revenait au Terrier ! Quelques jours plus tôt, Molly et Arthur ont envoyé une lettre aux Dursley pour leur demander s'ils pouvaient venir chercher leur neveu, bien évidemment ce n'était que pure formalité puisqu'il était hors de question que Harry loupe la finale de la coupe du monde de Quidditch ! C'est donc dans la bonne humeur qu'ils s'approchaient de la cheminée...

– Black !

Les yeux plongés dans mon livre de métamorphoses, j'ai tendu l'oreille. D'ici quelques minutes, nous devions quitter le Terrier et il ne pouvait y avoir qu'une seule raison qui pousserait Fred Weasley à m'interpeller...

– On a besoin de toi !

Bingo.

Comme vous vous en doutez, l'ambiance était toute autre chez les Dursley, en particulier alors que l'heure avançait, parce que tout le monde le savait, la ponctualité n'était pas la spécialité des Weasley. Et ce retard commençait à inquiéter Harry (qui m'a fait une retranscription parfaite de ce qu'il s'est passé ce jour-là). Alors que cinq heure et demie sonnait, il a entendu l'oncle Vernon et la tante Pétunia marmonner quelques remarques lapidaires :

– Aucune considération pour les autres.

– Nous aurions pu avoir quelque chose à faire tout de suite après.

– Ils pensent peut-être que, s'ils arrivent suffisamment tard, on les invitera à dîner.

– Il ne manquerait plus que ça ! s'est indigné l'oncle Vernon.

Harry l'a entendu se lever et faire les cent pas dans le salon.

– Ils emmènent ce garçon et ils s'en vont, pas question de les laisser traîner dans la maison. Si toutefois ils viennent. Ils se sont probablement trompés de jour. On peut dire que la ponctualité n'est pas une valeur essentielle, chez ces gens-là. Ou peut-être qu'ils roulent dans un vieux tas de ferraille qui est tombé en pa... aaaaaaaarrrrgh !

Au cas où vous vous demanderez, oui c'est à cet instant là que nous avons débarqué.

Un instant plus tard, Dudley a surgi dans l'entrée, l'air terrifié (toujours d'après Harry).

– Qu'est-ce qu'il y a ? Qu'est-ce qui s'est passé ? s'est inquiété Harry.

Mais Dudley semblait incapable de parler.

Des coups frappés contre le mur et des raclements sonores s'élevaient dans la cheminée que les Dursley avaient condamnée et devant laquelle ils avaient installé un faux feu de bois électrique.

WHAT IF.... || LIVRE IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant