Electra Black est une jeune orpheline qui, comme beaucoup, reçoit sa lettre d'admission à Poudlard. Malheureusement pour elle, dès le premier jour elle se lie d'amitié avec une bande Gryffondor... C'est là que les aventures commencent !
Et si...
Et...
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Assise dans la loge du ministre, je parcourais le programme de la soirée avec Hermione.
– Les mascottes des deux équipes présenteront un spectacle avant le match, a lu mon amie à haute voix.
– Ça vaut la peine d'être vu, dit Arthur. Les équipes nationales amènent des créatures typiques de leurs pays d'origine pour faire un peu de spectacle.
Autour de nous, la loge s'est remplie peu à peu au cours de la demi-heure qui suivit. Arthur ne cessait de serrer la main de gens qui occupaient à l'évidence de hautes fonctions dans le monde de la sorcellerie et à chaque fois, Percy se levait d'un bond, comme s'il avait été assis sur un porc-épic. À l'arrivée de Cornelius Fudge, le ministre de la Magie, Percy s'inclina si bas que ses lunettes tombèrent et se cassèrent. Horriblement gêné, il les a réparés d'un coup de baguette magique et est resté ensuite assis sur sa chaise, jetant des regards jaloux à Harry que Cornelius Fudge avait salué comme un vieil ami. Ils s'étaient déjà rencontrés et Fudge serra la main de Harry d'un air paternel, lui demanda comment il allait et le présenta aux sorciers assis à ses côtés. Bien évidemment, les jumeaux ne manquèrent pas cette occasion pour se moquer de leur frère (et à raison si vous voulez mon avis). En revanche, l'humeur de notre petite assemblée s'est ternie lorsqu'est apparue la famille Malfoy au grand complet.
– Tu ne vas pas saluer ta famille ? m'a lancé George.
J'ai pris des mains d'Hermione le programme et je l'ai abattu à plusieurs reprises sur le crâne du Weasley.
– Arrête de le frapper Electra, tu vas lui retirer les derniers neurones qui lui restent, a lancé Bill.
– Tu pourrais au moins me soutenir !
– Arrêtez un peu de jouer les enfants vous ! nous a réprimandé Percy.
– La ferme Wistily ! avons-nous répliqué en chœur avec Bill, Fred, George.
De leur côté, Arthur et Lucius ont échangé un regard méprisant. Les yeux gris et froids de tonton Lucius se sont posés sur Arthur puis ont balayé le premier rang.
– Seigneur ! dit-il à voix basse. Qu'avez-vous donc vendu pour obtenir des places dans la tribune officielle ? Votre maison n'aurait certainement pas suffi à payer le prix des billets ?
Alors, par principe je l'ai contredit, mais techniquement... Bah il n'avait pas tort.
Néanmoins, je me suis penché pour lui faire face et j'ai dit d'une voix haute :
– Eh Tonton Lucius ! Vous avez d'autres affaires d'école de Voldy le beau-gosse chez vous où il n'y avait que le carnet maudit qui a ouvert la chambre des secrets ?
Il n'en fallu pas plus pour que les Malfoy déguerpissent sous mon regard hautain (mais si vous savez, celui que j'ai lancé à Donald Trump lors du gala en blanc de 2001, c'est ce regard qui m'a rendu célèbre... Ah le bon vieux temps !). C'est alors que Verpey apparu, prêt à lancer les hostilités. Il sortit aussitôt sa baguette magique, la pointa sur sa gorge et s'exclama :
