Electra Black est une jeune orpheline qui, comme beaucoup, reçoit sa lettre d'admission à Poudlard. Malheureusement pour elle, dès le premier jour elle se lie d'amitié avec une bande Gryffondor... C'est là que les aventures commencent !
Et si...
Et...
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Lorsque nous sommes arrivés devant nos tentes, aucun de nous n'avait envie de dormir. Et de toute façon, même si c'était le cas, avec le vacarme qu'il y avait dehors, il aurait été impossible de dormir. C'est pourquoi Arthur a fini par craquer et nous a accordé la permission de minuit afin de boire une dernière tasse de chocolat (ou dans mon cas, une infusion à la menthe poivrée).
– C'est plus qu'un athlète, c'est un artiste ! s'est extasié Ron à propos de Krum.
– Je crois que tu es amoureux Ron ! s'est moquée Ginny.
Bientôt, les autres se lançaient dans une discussion passionnée sur les meilleurs moments du match tandis que j'échangeais quelques messages avec Cédric (oui, j'ai lancé la mode du Nokia 1011 à Poudlard du coup tout mon groupe d'amis en avait un, c'était bien plus simple que de discuter par hiboux) en discutant du livre de sortilèges de notre quatrième année avec Hermione.
Apparemment Arthur n'était pas d'accord avec Charlie sur « l'usage excessif des coudes » sanctionné par l'arbitre mais, lorsque Ginny tomba endormie devant la petite table de camping et qu'elle renversa du chocolat partout, il déclara qu'il n'était plus temps de refaire le match et insista pour que tout le monde aille dormir.
Avec Hermione et Ginny, nous avions une tente voisine qui nous permettait un minimum d'intimité. Après m'être démaquillée et avoir enfilé mon pyjama composé d'un t-shirt trop grand et un cycliste, je me suis laissée tombée dans mon lit et j'ai fermé les yeux. Des supporters continuaient de chanter de l'autre côté du camping et l'on entendait retentir de temps à autre la détonation d'une baguette magique.
Malheureusement, notre repos fut de courte durée puisque nous fûmes réveillées par les cris de Bill.
Nous nous sommes toutes trois redressées dans l'incompréhension la plus totale.
– Qu'est-ce qu'il y a ? a demandé Hermione.
Les bruits qui provenaient du terrain de camping avaient changé de nature. On n'entendait plus de chansons, mais des hurlements et des pas précipités.
– Prenez vos blousons et sortez, vite !
J'ai enfilé rapidement un jean au-dessus de mon cycliste, mis ma chemise à carreaux au-dessus de mon t-shirt, j'ai pris mon sac, mis mes boots et sortit ma baguette. À la lueur des quelques feux qui continuaient de brûler, je voyais des gens courir vers le bois, fuyant quelque chose qui traversait le pré dans leur direction, quelque chose qui émettait d'étranges éclats de lumière et lançait des détonations semblables à des coups de feu.
J'ai senti une main saisir la mienne et m'entraîner vers les bois. Après une exclamation de protestation, je me suis retrouvée, sans grande surprise, face à Cédric et Léo, ce dernier armé de sa fidèle batte de baseball.
