70. the claddagh ring

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– Tu lis quoi ?

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– Tu lis quoi ?

Il me fallut quelques secondes avant de me rendre compte que c'était à moi que l'on s'adressait. Depuis le début du banquet, je n'avais pas quitté des yeux mon livre, prêtant à peine attention à mon assiette, ce qui avait visiblement attiré l'attention de plusieurs garçons de Durmstrang (ça ou mon charme légendaire).

– Je doute que ce soit ton genre de livre, ai-je répondu après avoir détaillé du regard le joueur de quidditch mondialement connu. C'est du Jane Austen, Raison et sentiments.

– Jane Austen ? a répété Viktor Krum.

– Une autrice moldue, la plupart des gens ici sont incapable d'apprécier son art.

J'ai reporté mon attention sur mon livre en ignorant le regard de mon cousin préféré qui observait la scène avec attention, vexé de voir qu'une traîtresse comme moi accaparait l'attention du joueur.

– Tu vois, je t'avais dit que les anglaises étaient ennuyantes, a lancé l'un de ses amis.

J'ai levé les yeux de mon livre pour détailler du regard le garçon. Il avait la peau noire, le crâne rasé, un air hautain et était absolument immonde ! Vraiment ! Absolument pas mon genre !

– Répète ce que tu viens de dire, ai-je lancé.

Le garçon a ouvert la bouche et je l'ai coupé :

– Non en fait dis rien, je suppose que jouer les faire-valoir d'un joueur mondialement connu, ça doit pas être facile tous les jours.

Il y eut quelques éclats de rire venant des élèves de durmstrang et je leur ai fait une révérence avant de lancer un sourire hypocrite au garçon.

– Electra Black, me suis-je présentée.

– Liam, a répondu le garçon avec froideur.

– Bien, Liam, je te propose quelque chose : toi et tes commentaires à gerber vous restez loin de moi et je promets de ne pas faire de ta vie un enfer.

– Accepte mec, elle est terrifiante, est intervenu un de ses potes.

– N'accepte pas, elle est trop canon, a lancé un autre de ses potes.

Préférant ne pas répondre à ces commentaires franchement lourds de la gent masculine (ah, on adore les hommes !), je me suis tournée vers Viktor Krum :

– J'ai une faveur à te demander.

– Tu veux un autographe, c'est ça ?

– Oui mais pas pour moi, ai-je répondu J'ai deux amis qui sont à Gryffondor et qui rêvent d'avoir un autographe de toi, et si je leur apporte...

– Alors ils te seront redevables ?

J'ai souris à pleine dents, heureuse de savoir que nous nous comprenions, avant de sortir mon petit carnet de dessins et un stylo que je lui ai tendu.

WHAT IF.... || LIVRE IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant