• La Douleur après la Tempête

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La douleur de la baguette de bambou contre son sexe n'était pas pire que le viol qu'elle venait de subir, mais c'était plus surprenant, et la fait qu'elle ne soit pas tenue lui permettait de se défendre et protéger son intimité. C'était justement le piège. Sar Ka Ha tenait à ce qu'elle reste en place d'elle même. Qu'elle obéisse malgré la douleur et malgré la tentation de se protéger.

-Remets toi en place.

Toujours ce ton calme et posé et ce regard de braises ardentes.
Sar Ka Ha était un bel homme, tellement grand et puissant, aux traits fins et à l'élégance étonnante, à la voix douce et hypnotisante. Malgré les vingt-deux ans les séparants, peut être que dans d'autres circonstances, Nejanne aurait pu le trouver séduisant, voir attirant. Mais en cet instant, elle ne voyait que ses pupilles, brûlant du sadisme le plus pur et cruel.

Elle obéit lentement, les larmes se déversant en flots sur des joues, et pour la première fois ouvrit la bouche pour supplier dans un murmure presque inaudible:

-S'il vous plaît... arrêtez...

Le coup qui s'en suivit sur sa vulve fut plus fort et plus cinglant sur tous ceux reçus jusqu'ici. Même le sabre n'était pas aussi douloureux.
Elle poussa un nouvel hurlement et tomba encore à la renverse les cuisses serrées.

-Ne t'avise plus jamais de me dire quoi faire de toi. Tu n'es rien. Tu es un objet. Tu es à moi. Maintenant remets toi en place.

Cette fois Nejanne n'obéit pas. Si la douleur était atroce quoi qu'elle fasse, alors pourquoi prendre la peine de satisfaire ses désirs? De toute façon elle n'avait plus la force de rien et préférait mourir que continuer à subir encore un seul coup.
Il dressa un sourcil amusé:

-Tu veux vraiment me faire répéter?

Un silence.

-Bon. Très bien. Gardes!

Aussitôt deux hommes entrèrent en précipitation.

-Oui mon seigneur?

Sar Ka Ha fixa Nej qui le fixait en retour. Qu'allait il ordonner? Qu'on l'exécute? La bannisse? La torture encore?

-Ramenez-la au Harem. Nous en avons fini pour ce soir.
-Oui mon Seigneur.

L'un attrapa la robe en lambeaux et la posa sur le corps nu et ensanglanté de la jeune fille pour la couvrir. Puis chacun la saisit par un bras et la traînèrent hors des appartements de Sar Ka Ha.
Ce dernier la regarda disparaître et sentait déjà une nouvelle érection venir en pensant à toutes les possibilités que ce jeune corps pur allait pouvoir subir, et la manière dont il allait pervertir et soumettre définitivement cet esprit innocent.

Le Harem de Sar Ka HaKde žijí příběhy. Začni objevovat