Le Harem de Sar Ka Ha

• • • La Seconde Nuit

-C'est bien.

La voix du seigneur était toujours aussi calme, mais cette fois y teintait une pointe de douceur.

Il fit glisser sa main entre ses fesses et passa son doigt sur l'orifice qu'il avait violé la veille et qui était encore blessé. Nej se crispa à ce souvenir. Mais il ne s'y éternisa pas et continua au contraire son chemin vers son sexe, qu'il avait également battu la veille à coups de bambou. Il passa son pouce entre sa fente et alla chercher son clitoris, dont Nejanne ignorait jusqu'à l'existence. Il se mit à la caresser avec lenteur et douceur. Le premier geste qui n'était pas violent de sa part. La jeune fille frémit. Cela ne pouvait présager que quelque chose de plus cruel encore. Elle était tétanisée, crispée.

-Détends ton corps.

Comme tout le reste, ce n'était pas une demande mais un ordre. Mais Nej n'y arrivait pas. Elle avait trop peur, trop mal.

-Tant pis pour toi.

Il retira sa main de son intimité et au lieu de ça se mit à se caresser lui même pour faire revenir son érection.

-Bave sur tes doigts et humidifie ton cul.

La jeune fille resta figée.

-Si tu n'obéis pas, je te prendrai à sec.

Cette fois il ne lui en fallut pas plus et elle trempa ses doigts du plus de salive possible avant de venir les passer entre ses fesses.

-Écarte tes fesses avec tes mains.

Elle obéit avec honte et dégoût et sentit aussitôt le gland de Sar Ka Ha appuyer contre son entrée si intime. Sans plus de pincette, il s'enfonça en elle. Elle se retint de hurler même si elle en mourrait d'envie. Son corps était encore blessé de la veille et les croûtes de sang séché qui avaient commencé a se former pour cicatriser sa peau éclatèrent. C'était encore plus douloureux que ça ne l'avait été. Le seigneur frottait les plaies ouvertes avec sa queue dans ses allers retours bestiales. Il allait au plus profond qu'il le pouvait et chaque coup était si violent que les hanches de Nej frappait douloureusement contre le rebord de la table en chêne. Elle avait la sensation de se vider les entrailles sur lui, comme incontinente, mais ce n'était qu'une impression dû à la sensation inconnue d'être pénétrée par cet orifice qui n'avait jusqu'ici servit à rien d'autre qu'à des évacuations naturelles. Plus elle se contractait,
plus cela devenait douloureux, plus elle se contractait encore davantage, formant un cercle vicieux atroce.
Elle gardait des gémissements intérieurs, craignant trop que l'ordre de se taire ne soit encore d'actualité.
Il attrapa sa chevelure pour qu'elle se cambre davantage et articula entre deux rales:

-Tu peux gueuler petite salope, autant que tu veux.

Et comme une délivrance, Nejanne ouvrit sa bouche et gémit en criant pour évacuer un peu de la douleur qu'elle contenait. Ce son si délicieux donna à Sar Ka Ha un orgasme vibrant, et il prit soin de s'enfoncer au plus profond en elle pour éjaculer.