Introduction

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Cali, Colombie

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Cali, Colombie.

~☾~

En voiture, 04h04, 10 Mars 2001.

Le silence règne. Papa n'a toujours pas allumé la radio, il veut qu'on se repose. Je regarde par la fenêtre, il n'y a pas encore beaucoup de voitures à cette heure-ci sur la route. La pluie ruisselle sur la vitre, je m'amuse à faire des courses dans ma tête avec les gouttes d'eau. Je n'arrive pas à dormir, j'appréhende notre arrivée.

Papa a dû fuir notre pays à cause de son "travail", travail que je ne connais pas d'ailleurs. Il a prit la décision de nous emmener avec lui en France. Nous sommes partis de la Colombie hier et nous sommes arrivé à Marseille, chez un collègue à Papa. Papa n'a pas voulu s'éterniser là-bas, et a décidé de nous faire partir à 3 heures, pour arriver rapidement à destination. Je sais que je ne suis pas la seule à stresser, Eylam, mon grand frère est inquiet également, mais il essaie de le cacher. J'entend mon frère soupirer.

Eylam : On arrive quand, j'en ai déjà marre d'être dans la voiture.

Mon père déjà tendu à cause des évènements, lance un regard à noir à travers le rétroviseur à mon frère.

Gilberto : Ca fait à peine une heure qu'on roule Eylam, on a sept heures de route, à toi de faire le calcul dans ta tête.

Mon frère marmonne dans son coin, c'est inaudible.

Il nous reste donc six heures, j'ai l'impression que c'est interminable, pourtant ce n'est que le début...


~☾~



Gilberto : Mi angel, réveille toi...

Cette voix me parait si lointaine.

Eylam : C'est pas comme ça qu'il faut faire Papa, regarde, pour la réveiller il faut faire ça.

Une grosse tape derrière ma tête réveille tous mes sens. Je déteste quand Eylam fait ça. Mon père, tape mon frère en retour, furieux.

Gilberto : Eylam, deja de molestar a tu hermana o tendré que lidiar contigo !

Je rigole intérieurement, quand mon père nous gronde dans sa langue natale, même si on ne comprend rien à ce qu'il dit, on sait qu'il ne rigole pas du tout. Bien fait pour toi Eylam.

Je me lève avec difficulté, je suis encore très fatigué. Tous ces voyages, j'en peux plus.

Mon père sort les sacs de la voiture avec l'aide de mon frère. Je décide de m'assoir à une petite table à pique-nique, sous un arbre. Heureusement, il ne pleut plus.

Mon père et mon frère s'installent avec moi, tout en déballant les sacs.

Aïda : Il est quelle heure ?

Gilberto : Huit heure, on fait une petite pause, ton frère avait faim. Mange toi aussi Aïda, ça va te faire du bien.

J'hoche la tête et prend un paquet de biscuits.

Driiinnng, driiinnng.

Mon père prend son téléphone à la seconde où la sonnerie retentit. Avec mon frère on tente de tendre l'oreille mais on n'entend rien, on ne sait pas qui appelle notre père.

Gilberto : Oui, c'est bien Gilberto Rodriguez-Orejuela à l'appareil...Ne t'inquiète pas, je ne vais plus tarder à arriver, on va reprendre en main tout ça. Oui, à tout à l'heure.

Il raccroche, et ne nous prête aucun regard.

Eylam : C'était qui ?

Gilberto : Un collègue de travail, vous savez, celui dont je vous ai parlé, qui va habiter au même endroit que nous.

Eylam : Ahh oui lui, comment il s'appelle déjà... Gustave Andro...

Gilberto : René Andrieu, tontucio.

Un petit rire s'échappe de ma bouche, il y a une grande différence entre le prénom Gustave et René, comment mon frère a pu modifier à ce point son nom et prénom.

Papa nous a beaucoup parlé de ce René Andrieu, il nous a dit qu'il serait probablement énormément présent dans nos vies désormais, que si on a un problème mais qu'on arrive pas à le joindre, nous pouvons nous adresser à ce monsieur. Apparemment il a deux fils aussi. Un qui a l'âge de mon grand frère (17 ans), et l'autre qui a mon âge (16 ans). Un jour mon papa m'a dit que je devrais considérer ces garçons limite comme des frères, qu'ils seront toujours là pour m'aider, c'est René qui leur a demandé.

Malgré ça, j'appréhende de les rencontrer, je ne suis pas très sociable, d'autant plus avec les garçons, mon père m'a toujours interdis de m'en approcher.
Mais là, ça allait être différent.

~☾~

Coucou ! Je me suis enfin lancé, ça fait quelques mois que j'hésite beaucoup à écrire ma propre histoire sur PNL, j'ai sauté le pas ! Je m'excuse d'avance pour les fautes d'orthographes ou de conjugaison, je corrigerais en tant voulu, ou faites moi remarquer les fautes et je corrigerais avec plaisir !

Je vous préviens, c'est une chronique, et je ne respecte pas l'âge des deux frères de base et leur différence d'âge, ainsi que pour le reste.

J'espère que cette espèce d'introduction vous a plu et que vous allez commencer à lire le premier chapitre avec plaisir !

Au fait, tout en haut, j'ai mis Cali, qui est une ville en Colombie, c'est parce que c'est là-bas où vivait Aïda, son frère et son père avant de venir en France.

Combler nos vies avant de tomberWhere stories live. Discover now