Chapitre 7

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~FLASHBACK AÏDA~


La nuit commence à tomber, Maman n'est toujours pas rentrée. Je suis toute seule dans le salon, allongée dans le canapé, un livre dans les mains. J'aime beaucoup lire, ça me permet de m'évader, de me créer un nouvel univers à partir d'un livre, un univers rien qu'à moi. Eylam n'est pas là, il est chez un copain, Papa n'est pas là non plus mais c'est pratiquement tous les jours comme ça.

Un bruit de clé dans la serrure se fait entendre, je lève la tête de mon livre, un grand sourire sur le visage, j'ai hâte de retrouver ma maman. La porte s'ouvre, sur ma mère, elle a le visage vide. Elle ne m'adresse qu'un regard furtif, rien de plus. Je m'approche d'elle, essayant de capter son attention.

Aïda : Maman ! Tu m'as manquées, regarde ce que j'ai lu en t'attendant ! Je lui dis en lui montrant mon livre, prête à lui raconter un résumé de ma lecture comme j'ai l'habitude de faire.

Felicia : C'est bien ma chérie. Elle ne me regarde pas, je la vois s'assoir avec difficulté, elle grimace quand elle bouge, elle a l'air d'avoir mal quelque part.

Aïda : Qu'est-ce qu'il y a maman ? 

Felicia : Elle lève la tête et me regarde dans les yeux, ses yeux sont remplis de larmes. Elle a un énorme bleu à la tempe. Elle soulève la manche de son t-shirt et dévoile d'autres hématomes. Voila ce qu'il y a ma chérie, tu sais, les temps ne sont plus sûrs, il faudrait qu'on parte d'ici.

Aïda : Papa, il faut le dire à Papa Maman, il va t'aider ! Je crie en ayant de grosses larmes qui coulent le long de mes joues.

Felicia : Elle s'approche de moi et pose ses mains sur mes joues, elle essuie mes larmes. Non ma chérie, il ne faut surtout pas le dire à papa, promet le moi. Elle dit en bougeant négativement la tête.

Aïda : Mais... Je dis en sanglotant.

Felicia : Promet le moi. Elle dit plus sévèrement, en me regardant droit dans les yeux.

Aïda : Je te le promet maman...

Si j'avais su que ce n'étais que le commencement d'une descente aux enfers.


~☾~


Plusieurs fois par mois, maman revenait avec des bleus sur le corps, que ce sois sur le visage, sur les bras, le ventre, les jambes, partout. Je disais à maman qu'il fallait prévenir papa mais elle était toujours campée sur sa position que non, il ne fallait surtout pas lui dire. Je ne comprenais pas. Papa n'était pas revenu depuis un moment, c'est pour ça qu'il n'est toujours pas au courant. S'il était là, il l'aurait remarqué.

Combler nos vies avant de tomberOù les histoires vivent. Découvrez maintenant