Chapitre 11

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La gorge nouée, l'estomac retourné, cette boule au ventre qui ne me quitte pas, les yeux gorgés de larmes, mon corps qui me paraît peser une tonne, c'est ainsi que je marche en direction de la salle d'attente pour l'embarquement. Je ne pensais pas revivre ça de si tôt et surtout, pas d'une manière aussi violente. Tout le monde est venu nous dire au revoir, on ne se le disait pas mais, on savait au fond de nous que ça résonnait comme des adieux mais ça nous déchirais le coeur de le dire.

On connaissait les raisons de notre père, on ne pouvait pas lui en vouloir car on savait que ce jour arriverait mais on espérait au fond de nous que ce soit le plus tard possible.

Lors de son annonce, j'avais éclatée en sanglots.


~FLASHBACK AÏDA~



3 jours plus tôt.

Gilberto : Mes enfants...Nous devons rentrer en Colombie.

Non, ce n'était pas possible, on ne pouvait pas rentrer maintenant, pas après tout ce qu'il s'est passé ici. Je ne pouvais pas quitter mes premiers amis, mon travail, notre nouvel appartement que j'adorais désormais, notre petit quotidien ici, nos soirées avec les gars, nos embrouilles débiles avec Nabil, même ma situation bizarre avec Tarik je ne veux pas la perdre. Je ne veux pas perdre tout ça, j'ai réussis à me reconstruire ici malgré tout ce qu'il s'est passé, je ne veux pas que tout s'écroule de nouveau.

Eylam a la tête baissée et reste silencieux, acceptant notre sort sans broncher. Il a raison de réagir comme ça, je le sais bien, mes paroles n'allaient pas dissuader mon père, mais je ne pouvais pas rester de mabre.

Aïda : Pourquoi ça ? Pourquoi Papa, pourquoi encore on doit quitter tout ce qu'on a construit ? Je dis sentant les larmes me monter aux yeux.

Gilberto : Mi angel... J'ai une opportunité. Il dit tout simplement, sans s'attarder à m'expliquer cette opportunité.

Aïda : Tu te dis heureux de nous voir épanouis ici, heureux de savoir qu'on a réussis à se créer un cercle d'amis, heureux pour moi, heureux pour Eylam, heureux pour nous tout simplement et au final tu nous fais ça ? J'en peux plus, j'ai des amis ici, pour une fois papa j'ai des amis, je n'en ai jamais eu tu le sais bien, je n'ai pas envie de les quitter. Ma gorge se serre, ma voix commence à trembler. Tu m'as toujours dis que tu voulais notre bonheur, je dis froidement les larmes ruisselant sur mes joues, mon bonheur à moi il est ici.

Eylam : Il sort de son silence et lève la tête vers moi, les yeux brillants, il se retient de pleurer, je sais qu'il pense tout ce que je dis. Ta gueule Aïda putain, tu sais très bien pourquoi papa fait ça, tu le sais, remue pas le couteau dans la plaie, tu crois que ça lui fait plaisir de nous dire ça ? Il sait très bien que ça allait nous faire du mal !

Combler nos vies avant de tomberOnde histórias criam vida. Descubra agora