Chapitre 8

303 19 53
                                    

Oops! This image does not follow our content guidelines. To continue publishing, please remove it or upload a different image.


~☾~


Quelques semaines plus tard.

Mattia : Aïda, tu peux apporter ces assiettes table 30 s'il te plaît ? 

Je hoche la tête et prend les assiettes, je prépare mon plus grand sourire avant d'arriver devant la table 30. Ce sont deux vieilles personnes, ils sont venus dîner tranquillement aux heures creuses.

Aïda : Bonjour, le magret de canard c'est pour ? La dame lève la main. Pour Madame, et la blanquette d'agneau pour Monsieur, bon appétit. Je dis en souriant, avant de rejoindre mes collègues accoudés au bar.

Giulia : C'est tellement appréciable quand il n'y a personne comme ça... Elle dit en soupirant.

Mattia : Profitez bien les filles, ce soir ça sera pas la même chose, c'est soirée karaoké. Il dit en rigolant avant de me regarder en souriant. Aïda, tu peux partir ton service est fini, on se retrouve ce soir à 20h ?

Aïda : Oui, j'y vais, à ce soir ! Je dis en agitant ma main, avant de sortir du restaurant.

Papa n'était toujours pas revenu à la maison, on ne savait même pas où il se trouvait en ce moment même. Je lui ai dit que je préférais faire les cours à la maison, il a accepté parce qu'il sait que je suis sérieuse, je ne fais pas ça pour ne plus avoir cours. J'ai pris cette décision car je n'avais toujours pas remis les pieds au lycée et je ne pouvais pas rester comme ça sans rien faire, je n'allais pas gâcher mon avenir à cause d'une soirée qui a très mal tournée. Comme j'ai énormément de temps libre, j'ai demandé à papa si je pouvais me trouver un petit travail, il a accepté.

Malheureusement, je suis jeune et pour des raisons évidentes, trouver un travail en étant mineure c'est quelque chose de très compliqué. Je n'ai pas arrêté de chercher et j'ai bien fait. J'ai passé un entretien dans un restaurant très branché pas très loin d'ici, ils m'ont accepté car ils étaient en sous effectif puis quand ils ont su que j'étais la fille de Gilberto Rodriguez-Orejuela ça a joué étrangement en ma faveur.

J'ai eu de la chance car en plus d'avoir un travail, j'ai des collègues adorables, jeunes (même s'ils sont majeurs), l'ambiance est parfaite. 

Quand je fini tard le soir, Eylam vient me chercher, ou bien même Tarik. Ca les énervent un peu mais ils préfèrent venir plutôt qu'il m'arrive quelque chose de grave.

Une fois arrivée devant la porte de l'appartement, je toque. J'en ai marre de ne pas avoir de double des clés.

Aucune réponse, personne ne vient m'ouvrir. 

Combler nos vies avant de tomberWhere stories live. Discover now