Chapitre 12

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3 ans plus tard.


Papa est mort.

Non pas physiquement mais mentalement. Il n'est même plus avec nous. Il a été transféré dans un centre médical, il est encadré.

Depuis notre arrivée à Cali, ça fait donc 3 ans, il n'a pas arrêté de traquer les hommes qui ont tués maman.

Il a fini par les trouver, quand ils ont reconnus mon père, ils ont prit la fuite, une fois que mon père les a bloqués, il se sont mis à genoux et se sont excusés, ils lui ont imploré son pardon. Notre pardon.

Evidemment, il n'a pas accepté, depuis la mort de maman, il ne vit que pour une chose : la venger.

Ce qu'il a fait.

Ils étaient 3, ils les as tués uns par uns, leurs corps ont moisis dans un champ de blé.

Après ça, mon père s'est transformé, il n'était plus le même. On dirait qu'il avait accomplit la seule chose qui le maintenait en vie, avec Eylam on avait peur qu'il s'éteigne devant nous.

C'est ce qu'il s'est passé en quelque sorte, son corps est bien présent mais son esprit divague, sa lueur s'est éteinte, c'est pour ça qu'on a prit la décision de l'emmener dans une maison médicale.

Ca fait déjà 4 mois.

Eylam et moi, nous avons pu rendre visite à notre maman, au cimetière, ça nous a fait un bien fou de pouvoir lui parler, lui amener ses fleurs préférées, et lui annoncer que papa l'a vengée. Elle me manque.

Désormais, mon papa me manque également.

Eylam et moi avons eu notre BAC, lui dans un lycée à Cali tandis que moi je l'ai passé en distanciel. Nous avons tous les deux décidés de ne pas poursuivre nos études. J'ai appris, par l'intermédiaire de mon frère que Tarik et Nabil l'ont eu également. Nabil poursuit sur des études de commerce, même si c'est assez chaud financièrement parlant. Leur père étant absent, ils se sont mis à vendre. Tarik vend dix fois plus qu'avant afin d'assurer les études de Nabil.

Moi, je ne leur parlent plus.

Depuis mon arrivée à Cali, j'ai coupé contact avec eux, ils m'envoyaient des messages, ils prenaient constamment de mes nouvelles, TOUS. J'ai pris la décision de les bloquer, c'est mieux pour eux comme pour moi. Les savoir loin de moi me tuais de l'intérieur, c'est pour ça que je les ai bloqués, forçant mon esprit à imaginer qu'ils n'existent plus.

C'est pas pour autant que je me suis fais des amis ici, à vrai dire, je n'ai pas cherchée à m'en faire. Je suis restée seule dans mon coin, à travailler dur, à me renfermer sur moi-même. Je suis devenue plus forte que jamais.

Mon frère, lui, était toujours avec Alba malgré le fait qu'ils ne se soient pas vu depuis trois ans, je trouve ça incroyable et je suis tellement fière d'eux.

Eylam m'a apprit que tous les gars m'en voulaient à mort, ils n'ont pas compris pourquoi je les ais bloqués comme ça. J'avoue que je ne suis pas étonnée, j'aurais été pareille à leur place. C'est la vie on va dire.

« Vous allez revenir et tout sera comme avant. »

Cette phrase sonne si faux désormais, comme si la sincérité dans cette phrase n'avait jamais existée.

Je n'y crois plus à toutes ces bêtises.


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Eylam : Bonjour, nous sommes venu rendre visite à Monsieur Rodriguez-Orejuela.

La secrétaire pianote sur son ordinateur avant de lever la tête et de nous indiquer un numéro de chambre. On lui sourit et on se dirige vers la chambre de notre père.

Gilberto : Mes enfants ! Il dit en levant le nez de son livre.

Je m'assois sur le bord de son lit, tandis que Eylam s'assoit sur la chaise du bureau.

Aïda : Tu te sens mieux ?

Gilberto : Il fait une mine dégoûtée. Pas tellement mi angel. Moi et Eylam on se regarde, papa sait pourquoi nous sommes ici. Je sais que vous attendez après moi pour retourner en France.

Moi je n'attend plus rien du tout de cette vie, même pas de rentrer en France, ça m'est égal, c'est surtout Eylam qui veut absolument retrouver tout le monde.

Eylam : On veut pas te forcer la main papa...

Gilberto : Mes enfants, il nous regarde d'un air sérieux, donnez moi deux ans.

Eylam : Deux ans pour ? Il demande, la tête penchée sur le côté.

Gilberto : Donnez moi deux ans pour aller mieux et venir avec vous en France. Si dans deux ans je ne vais pas mieux, allez y seuls. Si je vais mieux, on y retourne ensembles comme c'était convenu. Malheureusement, il tousse, on ne peut plus en être certain.


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Deux ans.

Deux ans avant de retrouver tout le monde, deux ans avant d'être confrontée à mes actes.

Je pense que notre retour ne passera pas inaperçu.


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Ehhhh le tout petit chapitre !

Si le chapitre est aussi petit c'était pour faire une sorte de mise au point vous imaginez bien !

Hâte qu'ils fassent leurs grand retour, ohlala ça va être glacial...

Le père qui a enfin vengé la mère ?

Aïda qui a bloqué tout le monde ?

Elle s'en fiche de les revoir ??

Prochain chapitre le vif du sujet commence, ahahahahaha j'ai trop hâte

Prenez soin de vous <3

Combler nos vies avant de tomberWhere stories live. Discover now