Chapitre 6

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Je dis bonjour à tout le monde, ça me fait plaisir de voir du monde en vrai, ça me permet de me vider la tête. Je m'installe sur le canapé, à côté de Eylam. Il était entrain de jouer à fifa contre Karim, il ne prêtait même pas attention au fait que je sois à côté de lui. J'ai l'impression d'être observée, je tourne la tête et m'aperçois que Nabil était littéralement entrain de me regarder, un léger sourire en coin. Je tourne rapidement ma tête pour ne pas affronter son regard, je déteste le regarder dans les yeux il est trop fort pour me rendre nerveuse en un regard. Puis il m'a vu avec juste une serviette sur le corps il y a quelques minutes, je suis toujours autant gênée de cette situation.

Tarik : Bon, on commande là ou bien ? J'vais pas mentir j'ai trop faim là. Il dit en élevant la voix afin que Karim et Eylam l'écoute.

Lucas : On commande quoi ?

Tarik : Pizza nan ? Ca convient à tout le monde ? 

Eylam : Ouais ouais vas-y. Il dit en ne lâchant pas des yeux l'écran de la télé.

Tarik : Azy j'commande maintenant comme ça ça devrais pas tarder, Il se lève du canapé et se dirige vers moi, Aïda tu prends quoi toi comme pizza ?

Aïda : Une pizza norvégienne s'il te plaît !

Il hoche la tête et il part dans une autre pièce pour téléphoner au calme. Je décide de me lever et de me mettre devant la télé pour empêcher les garçons de jouer.

Eylam : Bouge Aïda putain j'étais entrain de le fumer ! Il dit en bougeant la tête pour essayer de continuer de voir l'écran.

Karim : Alors non c'est pas vrai c'est moi j'étais entrain d'te fumer mais Aïda décale s'il te plaît !

Aïda : Je souffle, non venez on fait un truc tous ensembles, c'est énervant qu'il y en ai sur la play et d'autres non.

Eylam : Pitié que quelqu'un la bouge de là. Il dit en regardant les garçons sur le canapé.

Tarik : Aïda, le livreur va pas tarder descend dans le hall, Nab, au lieu d'être sur ton téléphone accompagne la elle va pas descendre seule. Il dit en revenant dans le salon, en faisant un sourire à mon frère et Karim, grâce à lui, ils allaient pouvoir continuer de jouer.

Je ne discute pas et quitte l'appartement sans même attendre le cadet Andrieu, je descend les marches le plus vite possible parce que j'entend derrière moi les pas de Nabil. Je n'ai pas le temps d'arriver au hall qu'il me plaque contre le mur. Il me regarde avec son air charmeur, quand il fait ça j'ai envie d'exploser son crâne, il m'énerve.

Combler nos vies avant de tomberWhere stories live. Discover now