Chapitre 1

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Flashback

- Putain tu vas te la fermer ?!

Ça fait 25 minutes que je hurle au près du corps inerte de mon frère.

- Non... Non Non Non... Reviens s'il te plait...

La balle l'a traversé sans qu'il ne puisse rien faire.

- Leo putain lève toi on se barre ! Tu peux plus rien pour lui ! essaye de me résonner Luis.

- Diego.... suppliais-je pour qu'il revienne.

Il m'attrape le bras et me pousse vers sa voiture.

Je m'y installe contre mon gré et le moteur gronde quand il démarre..

Fin du Flashback

Je me réveille en sursaut quand une hôtesse me touche le bras pour me dire qu'on est arrivé.

Mexico me manque déjà, mais je veux m'écarter de tout ce qui est illégal, du gang que fréquentait mon frère, et surtout je veux arrêté de penser à la mort de Diego et de répéter inlassablement la scène dans ma tête. Alors un nouveau départ s'impose, et ce nouveau départ se fait à Chicago. Mais cela n'empêche pas le fait que je me vengerais. Quoi qu'il en coute.

A la sortie de l'avion, le vent me fouette le visage. Je dois monter dans une navette pour arriver dans le terminal ou ma valise m'attends patiemment. Depuis quand on doit prendre une navette ? J'ai jamais vu ça. L'air de Chicago me parait pure, du moins beaucoup plus pure que celui de Mexico. Patiemment, j'attends le véhicule qui va m'amener à tout ce qui me reste de mon ancienne vie.

C'est une dizaine de minutes après, lorsque j'ai finalement perdue le peu de patience que j'ai en moi, et que mon pied tapa à maintes reprises contre le béton tout juste sécher de la porte 33, que l'engin arrive.

C'est avec pitié que je laisse ma place à un gosse qui me regarde les yeux ronds. Je n'aime pas les gosses, encore moins ceux qui font tout pour obtenir ce qu'ils souhaitent avec leurs yeux d'enfants. Alors c'est serrée que se passe mon trajet jusqu'au Terminal.

Lorsque les portes s'ouvrent, signifiant notre arrivé, je m'empresse de sortir. Le vent fouette à nouveau mon visage et je peux de nouveau respirer. Faut dire que c'était vraiment étroit à l'intérieur de la navette, puis certains ont du faire un marathon pendant le vol, non parce que c'est impossible de transpirer autant en restant assis.

J'arrive finalement face au tapis roulant. Je regarde toutes les valises qui défilent sous mes yeux, puis qui finissent par être récupérés par leurs propriétaires. Mais aucune trace de ma valise.

5 minutes.

10 minutes.

15 minutes.

Le tapis se stoppe et je comprends que ma valise n'est pas là. Une rage s'empare de moi et en me dirigeant vers l'accueil pour pousser un coup de gueule, je me retrouve sur les fesses après avoir heurté un mur. Enfin c'est ce qui me semblait être un mur, mais en voyant des iris noir me regarder, je compris bien vite qu'un mur ne pouvait pas être bâti en plein milieu du couloir.

Un nouveau départ qui commence mal.

Très mal.

Je me relève malgré tout en quatrième vitesse.

Déjà énervée par l'absence de ma valise, je fusille du regard l'homme qui se tient devant moi. Il ne dit pas un mot et se contente de m'observer. Mes cheveux en pagaille suite à ma sieste dans l'avion, et mon regard noir ne doit pas montrer une bonne image de moi mais ce n'est pas ce qui m'importe à l'heure actuelle.

|Aimée|Où les histoires vivent. Découvrez maintenant