Chapitre Douze

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Déjà un mois d'écoulé depuis mon arrivée à l'internat. Dans une semaine ce seront les premières vacances de l'année, les vacances d'hiver.


J'étais dans la salle de pain en train d'enfiler une paire de jeans noirs et un pull large blanc, je me brossais rapidement les cheveux et me maquillais comme tous les matins avant de sortir de la salle d'eau et de retrouver Harry assit sur le bord du lit. Depuis qu'il m'avait avoué ses sentiments, il venait toutes les nuits et repartait aussi discrètement que possible et jusqu'ici nous ne nous étions pas fait prendre.


Il avait la tête entre ses mains et ses coudes s'enfonçaient dans ses cuisses. Je fronçais les sourcils, je savais que ça annonçait une nouvelle dispute. Et je savais qu'elle tournerait comme toutes les autres que nous avions eu. Trois semaines depuis qu'on est en couple, si on peut dire ça, trois semaines qu'il me prend la tête presque tous les jours à propos de Zayn et notre rapprochement.


« Tu as reçu un message de Malik. » disait-il sans lever la tête vers moi.


« Depuis quand tu regardes mon téléphone ? Et tu ne peux pas l'appeler Zayn comme tout le monde ? » demandais-je sèchement en récupérant mon téléphone sur la table de nuit pour lire le message de Zayn.


Zayn : - Hey beauté, on n'a pas cours cet après-midi, ça te dit de sortir quelque part ? On a le feu vert de la directrice.


« Tu vas y aller ? » demandait subitement Harry en plantant ses iris verts dans les miens.


« Pourquoi je n'irais pas ? Ce n'est qu'un ami, Harry. » soupirais-je.


J'étais tellement lassée de répéter cette phrase perpétuellement, à chaque dispute. Il ne me faisait pas confiance et ça me faisait mal. Parce que, bordel, pourquoi j'irais me compliquer la vie avec lui si je ne l'aimais pas vraiment ? Zayn serait un choix plus simple, mais c'est avec Harry que je suis. Mon professeur de biologie, une histoire que je dois garder secrète même pour mes amis.


« Il te voit plus que ça, lui. » commença-t-il en haussant le ton de sa voix.


« Arrête de te faire des films, putain. On est juste amis, j'ai le droit non ? » m'énervais-je en préparant mon sac de cours.


« J'aimerais que tu arrête de le fréquenter. »


J'arrêtais nettement ce que je faisais pour faire face au bouclé qui commençait réellement à me taper sur les nerfs.


« En quel honneur ? Tu n'es pas mon père à ce que je sache, je fais bien ce que je veux et je fréquente qui je veux. » criais-je « Je te dis quelque chose quand la prof de français te chauffe ouvertement et que tu ne bouges d'un poil en te laissant faire ? Non. Alors lâche-moi. Zayn, lui ne fait rien de tout ça et pourtant il le pourrait. »


« Tu dis n'importe quoi. » soufflait-il en passant une main nerveuse dans ses cheveux.


« Ah parce que maintenant c'est moi qui dis n'importe quoi ? Tu as idée à quel point c'est chiant de ne pouvoir rien dire ? De la voir prête à te sauter dessus ? Non tu n'en as aucune idée, parce que Zayn ne le fait pas. » m'emportais-je « Je pourrais être avec Zayn, tu sais ? Ce serait mille fois plus simple. Je pourrais m'afficher en public, en parler avec mes amis. Mais je suis avec toi, alors arrête tes conneries. »

Mr. Styles → h.s (réécriture)Onde histórias criam vida. Descubra agora