Mr. Styles → h.s (réécriture)

Chapitre Dix-sept

[ Chapitre dédicacé à yoursmalek pour m'avoir écouté et être une fille totalement adorable! Je sais que tu es en plein Ramadan alors pas de pensées déplacée pour toi dans ce chapitre ma belle :')]

J'étais en train de faire la queue dans le Starbucks d'une ville dont je ne savais pas le nom, Harry avait dit qu'il avait deux trois trucs à acheter ailleurs et qu'il me rejoindrait après. Je commandais un chocolat viennois pour moi avec un muffin aux fruits rouges, il n'aura qu'à voir pour sa personne quand il viendra. Je m'installais sur une table près de la grande fenêtre qui donnait sur la rue.

J'avais toujours pensé que pour mes dix-huit ans, je serais entourée de ma famille et de mes amies. J'aurais un jolie voiture en guise de seul et unique cadeau, mais ça aurait été le plus beau de tous. Avec Jake, on aurait sûrement encore ensemble et il m'aurait offert un somptueux bijou. Mais je ne vivais rien de tout ça et pourtant je n'étais pas déçue, au contraire.

J'avais presque envie de remercier mes parents de m'avoir envoyé ici. Je m'étais fait de réels amis, et j'avais pu voir la fausseté des gens qui m'entouraient aux Etats-Unis. Et bien sûr, il y avait Harry.

Avec Harry, c'était l'histoire la plus compliquée que je n'ai jamais vu. Le fait qu'il soit mon professeur n'était qu'un détail à côté de nos deux caractères de merde qui provoquaient de sacrées étincelles. Il était la plus belle chose qui me soit arrivée, et parfois il en devenait la pire. Mon obsession pour lui allait finir par se retourner contre moi, je le savais. Et sûrement contre lui.

L'avoir suivi pour une semaine de vacances était sûrement une grotesque erreur mais c'était une jolie erreur.

Tant de questions défilaient dans ma tête. Voulait-il vraiment être avec moi ? Une vraie relation ? Est-ce qu'on tiendrait cinq mois à se cacher ? C'était ma dernière année de lycée avant la faculté ou le travail, tout court. J'avais dix-huit ans. Donc, à la fin de cette année j'étais libre de tous mes choix. Mais est-ce que Harry ferait partie de tous ces choix ?

Bien évidemment, si ça ne tenait qu'à moi je le mettrais dans ma valise et m'enfuirait sur une île déserte où je serais seule avec lui. Je frôlais presque la folie, mais je crois que c'était son effet sur moi. Me rendre complètement barge, dans tous les sens du terme.

« Tu vas bien ? »

La voix rauque et douce du bouclé me sortit de mes pensées avec un petit sursaut. Il était assis en face de moi avec un gobelet en carton et un muffin tout chocolat. Je n'avais même pas remarqué qu'il était revenu.

« Ouais, je pensais juste. » répondis-je en montant le gobelet à mes lèvres, le liquide était évidemment froid. Depuis combien étais-je dans ma torpeur ?

« Tu pensais à quoi ? » demandait-il en fourrant une bouchée de muffin entre ses fines lèvres roses.

« Mon futur. »

Je n'étais pas tellement en train de mentir, j'omettais juste le fait que je pensais au futur avec lui s'il existait.

« Bon, si tu veux mon avis personnel, tu ne pourras jamais faire carrière dans quoi que ce soit en rapport avec la biologie. » riait-il, faisant référence à mon niveau catastrophique.

« Ce n'est pas de ma faute si le prof est nul. » souriais-je comme une enfant en le regardant avec mes yeux les plus doux de mon catalogue.

« Ah ouais ? Parles m'en plus. » disait-il avec un sourire en coin, essayant de garder une mine sérieuse.

« Et bien, je pense qu'il aurait dû s'orienter vers une carrière de mannequin ou un truc dans le genre. Un truc où il n'y a pas besoin de réfléchir tu vois ? Sois beau et tais toi. »

« Donc il est beau mais nul ? » se renseignait-il en mettant sa tête sur le côté.

« On ne peut pas tout avoir dans la vie. »

Le reste de l'en-cas se passa dans la même ambiance et j'étais heureuse. Je me sentais légère, plus de soucis à l'horizon. Une petite parenthèse dans ma vie bordélique.

On était revenu à l'hôtel pour se reposer un peu avant de repartir, il voulait m'emmener dans un endroit classé top secret d'après lui. Par moment, j'ai l'impression d'avoir un adolescent de quinze ans en face de moi. J'avais jamais ri autant de ma vie, je crois.

J'étais assise sur le lit, les jambes qui pendaient dans le vide. Harry se tenait adossé au mur en face de moi. Depuis cinq minutes, on se regardait dans les yeux comme deux imbéciles sans bouger.

« Tu comptes bouger ou resté debout comme un idiot ? »

« En plus d'être nul, je suis idiot ? » demandait-il en prenant un air offusqué.

Je secouais la tête de gauche à droite en riant, quel abruti. Je me levais du lit pour me diriger vers ma valise faite avec soin par mon beau bouclé, notez bien l'ironie. Je l'ouvrais et tombais sur des vêtements en bouchon, je soupirais.

Je choisissais une robe pull noire moulante à manche longues qui m'arrivait au dessus des genoux avec une paire de collant couleur chair. Je me relevais et tournais pour me rendre dans la salle de bain mais rentrait dans le corps chaud et dur de Harry. Je relevais la tête vers lui.

« C'était obligé cette bousculade ? » demandais-je en arquant un sourcil.

« Je voulais faire comme dans les films romantiques. » répondit-il en mordant sa lèvre inférieure.

« Comme si ça marchait dans la vraie vie, Harry ... Es-tu sûr d'avoir eu ton diplôme de prof et tout, parce que tu laisses à désirer par moment ? » riais-je en le contournant.

Il m'attrapa doucement par le poignet pour me tourner face à lui, il fronçait les sourcils d'une manière si drôle que je partis dans un fou rire.

« Hey ! Je ne te permets pas de te moquer de moi. » grognait-il en m'approchant de lui.

« Ne t'en fais pas, je me permets toute seule. »

Je relevais les yeux vers lui. Et comme si c'était une évidence, comme si on le faisait tous les matins et plusieurs fois par jour. Comme si c'était la chose la plus facile au monde. Il déposa ses lèvres sur les miennes.

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Chapitre plutôt tranquille pour aujourd'hui, faut bien leur laisser un peu de repos, non ? Ahah !

J'espère que vous avez tout de même apprécier.

LOVE !