Une fleur dans l'ombre

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                    ♥️🌹 Oumeyra ♥️🌹

Il me fixe un moment avant de pencher la tête et de me demander.

Sufyan - Hassan a fait quoi ? Murmure t'il

Je me lève et marche vers la mer, je le vois laver sa main rapidement et me rejoindre d'un pas vif.

Sufyan - Oumeyra qu'est-ce qu'il a fait !

Je m'arrête et m'entoure de mes bras en frottant mes avant bras.

Oumeyra - si je te le dis maintenant tu m'en voudras, si je ne te le dis pas tu le sauras et m'en voudra encore plus . On dit «  "Quand le mensonge prend l'ascenseur, la vérité prend l'escalier. Elle met du temps mais finit toujours par arriver".» alors avant qu'elle n'arrive à toi, je dois t'avouer ce secret qui me hante, cette culpabilité. Je me retourne et lui fait face. Promets moi que tu ne vas pas me détester.

Sufyan - tu me fais peur ! Qu'est-ce qu'il a fait ?

Oumeyra - lorsque je t'ai avoué qu'on m'avait violé, tu m'avais demandé si je pouvais reconnaître cet homme ! Je t'ai répondu oui. Et ce même jour je l'ai vu. Il était là devant moi, terrifiant, j'ai tellement eu peur que j'ai passé ma première nuit avec toi. Je me demandais quoi faire, mon violeur tout près de moi ?

Sufyan - attends ! Je le regarde les veines qui craquent sur son front. Ne me dis pas c'est ce que je pense ?

Oumeyra - c'est ça ! Hassan est celui qui...

Sufyan - ne le dis pas... ne finit pas cette phrase ! Dit il en me tournant le dos pour partir.

Oumeyra - attends...

J'attrape son bras qu'il récupère avec violence ce qui me fait tomber sur le sable, quelques personnes nous regardent un moment avant de détourner le regard.

Sufyan s'arrête en serrant les poids et en les relâchant, un mouvement qu'il fait à plusieurs reprises avant de s'agenouiller devant moi les yeux rouges de colère.

Sufyan - ce n'est pas vrai non ?

Oumeyra - il m'a violé ! Je crie les larmes qui coulent. Oui c'est lui mon violeur.

Sufyan - non ! C'est pas vrai ! Tu mens. Dit moi que tu mens ?

Je sanglote au sol, le cœur meurtri, je sais que c'est difficile pour lui mais ya Allah aide le à se contrôler.

Sufyan - il n'a pas osé ! Il n'a pas osé.

Il commence à s'en aller alors j'attrape ses pieds.

Oumeyra - de toute ma vie tu es le premier à qui je touche les pieds, tu es mon Al Jannah c'est normal alors je t'en supplie pour l'amour d'Allah ne lui fait pas de mal... pas pour lui mais pour toi. Pense à tante Zeinaba.

Il tombe à mes côtés en pleure. Je me lève et le prends dans mes bras comme un petit enfant, son corps tremble au rythme de ses sanglots.

Sufyan - wallah je le déteste ! Je le déteste tellement.

Il enfuit son visage dans le creu de mon cou et me serre tellement fort.

Puis d'un coup il me pousse avec rage et se lève, il presse le pas et monte dans la voiture, je cours et me place devant la voiture. Il démarre avec tellement de violence que je suis obligée de quitter, j'arrête un motard pour le rattraper, la dernière fois que je suis montée sur une moto, je suis restée dans le coma pendant longtemps et j'ai perdu tante Maryam. Je soupire et dis bismillah avant de monter.

Arrivée devant la maison, je trouve la voiture de Sufyan mal garer à l'entrée , la portière ouverte.

Chauffeur - prenez votre monnaie !!