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                    🌹♥️ Oumeyra 🌹♥️

Je fais les cent pas dans la chambre en ne sachant pas où il était, je décide donc de descendre et de demander à cheikh.

Oumeyra - tu sais où est sufyan ?

Cheikh - il m'a dit plutôt qu'il allait à la villa.

Oumeyra - quelle villa ?

Cheikh - celle qu'il construit pour vous, il voulait vérifier si tout était en ordre pour que vous vous installiez demain.

Oumeyra - d'accord !

Je retourne dans ma chambre et difficilement je trouve le sommeil. Il va rentrer demain, il est juste fâché, je vais lui demander pardon et tout sera réglé, je lui direz enfin que je l'aime et que je lui pardonne, c'était juste des mots en l'air. C'est avec toutes ses pensées que je me suis endormie. Je me réveille à l'aube et regarde dans toute la chambre, il n'y est pas. S'il te plaît sufyan, ne reste pas encore trois jours, tu me manques, sache que j'ai dit cela pour que tu me prennes dans tes bras et que tu me dises que tu sais que je ne dis pas vrai. Après la prière, je me lave et me change avant de descendre pour le déjeuner.

Je croise oncle Alpha et Hassan qui eux aussi descendent.

Oumeyra - un meurtrier plus un violeur, une belle paire de psychopathe, j'espère que vous arrivez à dormir avec tous vos cadavres ?

Hassan - qu'est-ce que tu racontes ?

Oumeyra - toi ne dis plus rien, tu sais pourquoi tu ne vas jamais réussir dans ta vie ? Tu es un lâche. Un inconscient qui n'a pas de cervelle sinon comment peux-tu ouvrir ta grande bouche et laisser ton père tuer ton fils, ton sang. Arrête de nier puisque toi et moi savons la vérité. C'est drôle tu sais, tu m'as violé, ton père a tué mon fils et nous descendons ces escaliers pour aller déjeuner ensemble comme une grande et magnifique famille. L'ironie non ?

Alpha - Zeinaba je crois que ta belle-fille a perdu la tête, aide là pour qu'elle soit suivie par un médecin.

Oumeyra - toi oncle alpha, tu te crois intouchable ? La justice divine excite, je m'en fou de t'amener en prison, j'ai mieux à faire, lever mes mains et demander à Allah de te brûler dans l'enfer et que l'odeur du paradis ne t'atteigne jamais. Tu vois ! C'est cela que tu auras pour tous tes méfaits, pour le moment beau-père. Asseyons-nous et buvons le café en te disant que tu as réussi. Tu t'enfonces juste chaque jour encore plus. Dis-je en souriant avant d'aller à table avec un magnifique sourire.

Sufyan revient et on quitte cette maison, je n'en peux plus.

Cheikh entre comme étant poursuivi, le téléphone en main.

Zeinaba - que ce passe t'il cheikh ? Y'a t'il un problème ?

Cheikh - oui madame !

Je me lève et m'approche en penchant la tête.

Oumeyra - dit moi ! C'est quoi ?

Cheikh - je viens de recevoir un appel, on me dit que la villa de monsieur sufyan vient de prendre feu.

Oumeyra - j'espère que c'est sufyan qui te l'a dit ? Dit moi c'est lui qui t'a appelé ?

Cheikh - je suis désolé ! Celui qui m'a appelé dit que monsieur sufyan était arrivé là-bas le soir et jusqu'à l'explosion il n'est pas ressorti.

Je perds l'équilibre, je m'accroche à un meuble pour pouvoir le regarder, je ne pleure pas , pourquoi pleurer ? Sufyan n'a rien . Il n'a absolument rien. Si je pleure je donnerais raison à ce chauffeur.

Fatima - tu veux dire que mon frère est mort ?

Je regarde Fatima descendre les escaliers, je pose mon doigt sur la bouche et l'intimide de ne pas dire un truc pareil.

Une fleur dans l'ombre Where stories live. Discover now