Une seule vie

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-LAILA: Moi aussi je veux qu'il parte.

-MOI: Pareil pour moi.

-ELODIE: Vous connaissez déjà mon avis sur le sujet.

-...: Pour une fois je ne suis pas d'accord avec toi maman. Je veux aussi qu'il parte.

C'était FLORE... Elle avait un air abattu. Comme si quelque chose n'allait pas. Et tout le monde l'avait remarqué .

-MAMA: FLORE? Tu vas bien ?

-FLORE: Oui... je me sens juste un peu malade.

Rien n'allait. Je ne l'avais pas aperçu depuis, elle avait de la peau sur les os, s'était tellement enlaidie et avait trop noircit.

-TANTINE THÉRÈSE: Elle n'a aucun problème. Elle va bien.

-MAMA: On ne dirait pourtant pas.

-TANTINE THÉRÈSE: Toi! Qu'est ce que tu fais encore là? On t'a demandé de partir.

On aurait dit qu'elle voulait détourner l'attention. Puis elle a récupéré sa fille brutalement et est montée avec elle. Les bagages de maman sont arrivés, on aurait cru qu'elle avait dévalisé les magasins... je voyais une énorme voiture et un jeune homme entrain de faire descendre les bagages. C'était le gah de LAILA qui faisait tout descendre mais cette voiture... ( en m'approchant... )

Il m'a directement serré dans ses bras sans rien dire... c'était agréable, je ne m'étais jamais rendu compte du type d'homme que j'aimais réellement. Du moins des qualités que je recherchais chez un homme. Je l'apprenais tout doucement et c'est là que j'ai su que j'avais besoin d'un homme comme MEYSON. J'aimais les hommes doux, vraiment doux, affectueux, câlins, attentionnés et gentils . Je ne sais pas pourquoi j'étais avec l'autre type là à l'université. Parce qu'il était beau ? Je venais de me rendre compte que lui et moi on avait une relation basée sur rien du tout.

-MEYSON: Je suis content de te voir.

-MOI: Moi aussi.

-MEYSON: Je ne veux pas que tu restes dehors. Il fait froid. Entres.

-MOI: Et toi alors? Tu viens avec moi!?

-MEYSON: Non il est tard. Je respecte trop ta maman pour me pointer à pareille heure.

-MOI: Et si je partais avec toi.

-MEYSON: ( en souriant ) Non. Vas te reposer, tu viens à peine de sortir de l'hôpital . On se verra demain matin quand j'irais te déposer. Et demain soir quand je viendrais te chercher.

-MOI: Me chercher?

-MEYSON: Oui. On ira manger quelque chose de bon et son pourra vraiment parler. Parce qu'il faut qu'on parle.

-MOI: Okay...

Il s'est rapproché de moi et j'étais tout excitée, du moins parce que je croyais qu'il allait me faire un bisou sur les lèvres... Notre premier kiss ... j'étais en carence là. Mais non, il s'est penché et m'a fait un bisou au cou. C'était encore plus sensuel qu'un baiser sur les lèvres. Je suis entrée et ils ont fini de décharger la voiture. C'est le ronflement du moteur qui m'avait fait comprendre qu'ils étaient partis.

On déballait les affaires avec ma mère au salon. Elle avait effectivement ramener un IPhone à ELODIE, mais à tout le monde aussi. Pour quelqu'un comme moi qui avait déjà vécu dans ce standing de vie, et qui aimait vraiment les grands téléphones, les bijoux en or, les vêtements de marque, ça ne me disait pourtant rien cette fois-ci. Peut être parce que j'avais compris ce qui était réellement important.

Paroles ✝️Where stories live. Discover now