chapitre 8

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En rentrant à la maison j'avais comme prévu,  préparer le repas avec Mia. Elle avait choisi de faire un bœuf bourguignon, ce qui je l'avoue ne m'enchantais pas plus que ça vu le temps de préparation.

J'avais bien essayé de lui proposer des plats plus rapides mais elle ne voulait rien entendre.

C'était bœuf bourguignon ou j'avais le droit à une grève de la faim de la part de mademoiselle.

- De toute façon y'a pas école demain donc on a tout le temps, avait elle ajouté fière de son coup.

Je ronchonne en lui ébouriffant les cheveux puis me met au fourneau, avec bien sûr l'aide de ma super coéquipière.

                                        -

J'ai dit super coéquipière ? Non je voulais plutôt dire une traîtresse de coéquipière.

Elle m'avait abandonnée au bout de même pas 30min pour aller regarder la télé. Et elle avait eu le culot une fois à table en train de manger de dire qu'on avaient trop bien travaillé.

- J'ai bien travaillé oui, toi tu t'es endormie sur le canapé, dis-je pour rétablir la vérité.
- C'est trop bon en tout cas, dit Eliott.
- Et toi Tommy tu aimes ? ajoute Mia.
- Uiiii, patates encore, dit-il en me mettant son assiette sous le nez.

Il n'avait même pas touché à la viande que je lui avais coupé en tout petit morceau. Non il avait préféré manger quasiment toute les patates du plat.

Le reste de la soirée se passe merveilleusement bien. On était tous les 4 sur le canapé. Tommy endormi dans mes bras et Mia endormie dans les bras d'Eliott, qui après vérification c'était aussi endormi.

J'étais donc allée couché Tommy en premier puis Mia et enfin pour finir, Eliott.

- T'es pas obligé de me porter je suis un grand garçon, dit-il en somnolant.
- Je sais mais tu seras toujours mon petit garçon, dis-je en l'embrassant sur le front.

                                        -

Cette fois je n'étais pas arrivée en retard au café, merci Melinda. Je n'avais toujours pas trouvé de solution pour faire garder Tommy au cas où Melinda ne le puisse pas mais ça ne serait tarder.

Enfin j'espère.

On était samedi mais bizarrement le café n'était pas si rempli que ça, pourtant il était 11h et on était habitué à voir du monde à cette heure là.

- Alya tu peux aller servir un café noir à la table 12 et vite s'il-te-plaît, dit mon collègue en plaçant ses mains sur mes hanches.
- Si tu ne veux pas qu'elle soient brûlées au 2e dégrée tu ferais mieux de les enlever et vite, dis-je en me tournant face à lui, une tasse de café en main.

Je détestais cette manière qu'avait les hommes de placer leur main si facilement et sans autorisation sur le corps d'une femme.

Il savait que je ne plaisantais pas puisqu'il s'éloigna d'un coup.

J'avance donc en direction de la table 12 et y dépose le café.

- Voici votre café monsieur, passez une bonne journée, dis-je en plaquant mon meilleur sourire et en étant sur le point de repartir.
- Merci Mlle Stones.

Je m'arrête d'un coup, ne me dites pas que c'est ce que je crois.

- Monsieur Volkov, encore vous, dis-je en croisant les bras.
- Une serveuse l'autre soir m'a conseillé de revenir à une heure moins tardive, alors j'ai suivi son conseil, dit-il en plaçant sa tasse à ses lèvres.

Quelle idiote de lui avoir dit ça, j'aurais du me douter qu'il le prendrait au pied de la lettre.

- Avez vous rattrapé votre retard de la dernière fois Mlle Stones ? ajoute t'il en reposant sa tasse.
- Mon retard ? Oh mais je n'ai était absente à aucun cours.
- A mon dernier cour vous étiez présente sans l'être vous vous souvenez ?

Bon sang mais c'est quoi son problème, n'allait il donc jamais me lâcher avec cette histoire ?

- Oui oui tout est rattrapé rassurez-vous, maintenant excusez moi mais j'ai du travail.

                                      -

Mon service était sur le point de se finir et il n'était toujours pas parti, il avait déjà du recommandé au moins 4 café.

Alors quand il en recommande de nouveau un  et que se fut comme par hasard à moi de le servir, encore, je pose la tasse sur la table avant d'ajouter :

- 5 café en moins d'une heure et demie, vous aller être d'une humeur irritable toute l'après midi.
- Tant mieux que vous n'ayez pas cour avec moi cette après-midi alors.

Alors que je lui lance un regard assassin, un bruit à l'entrée du café attire mon attention.

Un homme était entré, totalement défiguré et déjà bien éméché.

- Alya, ou est Alya, se mit à crier l'homme.

Franck...

Oh non, tout mais pas ça par pitié.

Je me précipite vers lui dans l'espoir de le faire fuir du magasin avant qu'il ne parle trop.

- Dégage de la Franck, tout de suite, dis-je en le poussant vers la sortie.
- Attend attend, dit-il en reprenant son souffle, j...je...j'ai besoin de toi.
- Ça ça m'étonnerait alors maintenant dégage.
- Bon sang mais écoute moi, il faut que tu m'aides à lui rendre son fric Alya, si...sinon il va ma tuer.

Je savais exactement de quel type il parlait.

- Tu parles du type qui est venu me menacer y'a à peine 2 jours devant ma fac pour que je lui rendes l'argent que TU lui as emprunter ?
- I...il est venu te voir ?
- Bien sûr qu'il est venu me voir Franck, quand vas tu comprendre que tu nous mets tous dans la merde avec tes magouilles à la con, m'exclamais-je.

Au moment où je regarde autour de moi, je me rend compte que tout le café est en train de nous regarder, y compris monsieur Volkov.

- S'il-te-plaît Franck va t'en je t'en prie, le suppliai-je.
- Tu dois m'aider Alya sinon il va...

Avant qu'il n'eu fini de parler, une masse imposante s'était placée devant moi.

- Il me semble que cette jeune femme vient de vous demander de partir.

monsieur Volkov...

- Ça va ça va je me casse, dit-il en s'approchant de la porte.

Mais lorsque mes yeux croisent les siens, il ajoute :

- Il a l'adresse Alya, l'adresse où tu vis avec les petits. Et crois moi ce mec est prêt à tout pour récupérer son fric.

Tous mes muscles se paralysent en entendant cette phrase.

Il sait où on habite, ce qui veut dire que les petits ne sont plus en sécurité.

Je me mis à courir dehors pour rattraper Franck, une fois arrivée à sa hauteur je le chope par le col.

- Comment est ce qu'il connaît trop adresse ? COMMENT ?
- J...je lui ai donné la dernière fois pour....
- Espèce de salopard, dis-je en l'assenant de coups.

Au même moment des bras puissants me poussent en arrière, me collant contre un torse.

- Mlle Stones ça suffit.
- Je t'assure que s'ils leur arrivent quoi que ce soit à cause de toi je te tue Franck, dis-je en me libérant de la prise de mon professeur, me positionnant devant Franck.

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